dong Wumingkeng 1 - 无名坑 1

Détail


Nom de la grotte : Wumingkeng 1 - 无名坑 1
Autres noms : Puits sans nom 1
Province, Préfecture, District :
Guizhou 贵州省, Zunyi Shi 遵义市, Suiyang 绥阳
Latitude Nord - Longitude Est :
28.227694 - 107.252868
Altitude (m) : 1340
Géologie : Ordovicien inférieur O1t (Tongzi) + O1h (Honghuayuan)
5Entrée : Dadongpiandong 大洞偏洞, Gantudong 干土洞, Jianshanzidong 尖山子洞, Liangfengyadafengdong 凉风崖大风洞, Wumingkeng 1 无名坑 1,

Carte



Description 2



Wumingkeng (13)

Cette cavité appartient à un petit groupe d’entrées situées sur le versant nord-est du massif -à l’est du Maogaiding - et qui semblent pouvoir être des amonts de Dadongpiandong, car elles s’ouvrent juste au-dessus de la couche imperméable ayant déterminé la position du collecteur de cette dernière et sont bien placées par rapport à ses affluents.

Accès : une piste en béton permet d’approcher en voiture à moins d’1km de ce puits en partant de Guihua.

Description:c’est une perte s’ouvrant par un puits d’une petite vingtaine de mètres de haut qui donne accès à un petit réseau actif.

L’aval, relativement court et sans courant d’air, se termine sur une perte trop étroite du ruisseau de plus de 2 l/s. À l’amont de cette dernière, un petit affluent sort d’un méandre étroit en haut d’une escalade de 4 m non faite. Mais celui-ci pourrait provenir d’une perte supérieure du même ruisseau que celui qui s’écoule dans le puits d’entrée. L’amont de la cavité est parcouru d’un courant d’air bien perceptible, mais se termine sur des étroitures après de nettes diminutions du débit, car la rivière est alimentée régulièrement par de petites arrivées en plafond. Les profils de galeries sont divers, parfois en méandres- diaclases, parfois, à la faveur de joints de strates de faibles pendages, sous forme de galeries de 5 à 8 m de large. La fracturation majoritaire est d’axe sud-est/nord-ouest. Des entrées avaient été repérées à proximité et certaines se révèlent très proches de cette cavité. [Florence Guillot]

AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong

Analyse : gkc-JPB

1619 caractères - Lu 8 Fois

Accès : il est désormais possible de se rendre en voiture depuis Shuanghe jusqu’au hameau de 湛教 Zhàn jiào d’où la vue sur le massif est superbe. La marche ne durera pas 30 mn, elle représente un dénivelé de 110 m et une distance de 1,3 km. Deux sentiers partent au sud, prendre celui de gauche. Il rejoint puis longe une combe très profonde. Le relief s’adoucis. On remonte dans un vallon herbu qui se resserre progressivement. Avant que le sentier n’entre dans la forêt, monter sur la gauche dans une vaste zone déboisée. Longer la lisière de gauche jusqu’à une petite reculée. L’entrée est un puits perte au pied d’une barre rocheuse.

Description :

C’est une perte s’ouvrant par un puits d’une petite vingtaine de mètres de haut qui donne accès à un petit réseau actif.

L’aval, relativement court, se termine sur une perte trop étroite du ruisseau de quelques litres par seconde. À l’amont de cette dernière, un petit affluent sort d’un méandre étroit en haut d’une escalade de 4 m non faite. Mais celui-ci pourrait provenir d’une perte supérieure du même ruisseau que celui qui s’écoule dans le puits d’entrée.

L’amont de la cavité est parcouru d’un courant d’air bien perceptible, mais se termine sur des étroitures après de nettes diminutions du débit, car la rivière est alimentée régulièrement par de petites arrivées en plafond.

Les profils de galeries sont divers, parfois en méandres – diaclases, parfois, à la faveur de joints de strates de faibles pendages, sous forme de galeries de 5 à 8 m de large. La fracturation majoritaire est d’axe sud-est/nord-ouest.

Des entrées avaient été repérées à proximité et certaines se révèlent très proches de cette cavité.[Florence Guillot]

Une visite de la cavité en été a permis de noter un fort courant d’air partant à l’aval. Une escalade de 4m donne accès à une petite galerie de trop-plein. On retrouve la rivière, sortant d’un siphon. Elle courre sur des couches de silex. Un ressaut de 2m franchit la première, un P8 franchit la seconde.

En crue, la rivière de 10 l/s met une belle ambiance, mais il n’est pas certain que la suite de la cavité, explorée en basse eaux, soit toujours praticable. Le P8 est suivit d’une zone de fractures parallèles dont une trémie marque la fin. Plus loin, c’est le franchissement d’un R4 qui demande un peu de réflexion. En suivant la trace de la rivière, on arrive à un laminoir sérieusement étroit. Une montée sur le coté permet de contourner cet obstacle et d’atteindre un P7 dans une salle déclive.

En bas de ce puits, la salle se prolonge dans un chaos de gros blocs. Les dépôts dus aux embruns de crue rendent difficile les escalades. Il a pourtant été possible de monter et constater que l’on est à un confluent avec une petite arrivée d’eau en puits et qu’il semble exister un méandre fossile partant vers l’aval. Ce dernier est le seul point d’interrogation intéressant de la cavité.

Sous ce chaos, la rivière tombe dans un P17, formant une cascade impressionnante en crue. Elle poursuit sa course dans un méandre, dévale un autre P17 et par dans un méandre de 2x4 m. C’est la partie la jolie partie de Wumingkeng. Elle a été explorée en étiage. Contrairement à ce qu’on s’attendait d’après les reports topo, elle n’a pas rejoint Dadongpiandong. On perd et on retrouve plusieurs fois la rivière. Au terminus, 500 m plus loin, on est dans une galerie basse que la couche de silex divise en deux parties superposées et dont la rivière inonde le fond. Le courant d’air, dans toute la branche, est trop faible pour inciter à forcer le passage. Le seul bout de galerie fossile observé est clôt par une trémie en amont et une étroiture en aval. Il est non ventilé.

La jonction avec Dadongpiandong n’est pas une affaire aussi facile. En bas du second P17, elle impose de s’engager dans un méandre plutôt étroit et boueux. Le courant d’air n’est pas très fort, mais suffisant pour inciter à franchir des passages peu amènes. Des petits puits, P7, P4, P3, P10, sont descendus. Ensuite, c’est partis pour 900 m de méandre interrompus à mi-course par un P3 shunté et un autre incontournable. Au final, l’exploration s’est achevée sur un P7, le courant d’air s’est fortement renforcé par des apports non identifiés. La jonction avec Dadongpiandong a été confirmée en poursuivant l’exploration de l’amont situé avant la trémie et après une escalade de 6 m.

Perspectives :

Cette cavité n’a tenue que la moitié de ses promesse en rejoignant Dadongpiandong. Développant un peu moins de 3,7 km pour une profondeur de -255 m à la jonction, elle fait de Dadongpiandong le plus long (10,8 km)réseau du secteur qui ne rejoigne pas Shuanghedong.

Elle nous illustre bien une des difficultés, pour une cavité de ce secteur, d’alimenter Shuanghedong : les couches siliceuses, d’environs 20 cm d’épaisseur, constituent une barrière difficile à franchir qui s’ajoute à celle, mieux connue et identifiée, des schistes sous-jacents. Une partie du courant d’air de l’entrée est perdu. Tenter de traverser le haut du P17 ne sera pas une entreprise très coûteuse en énergie, mais aura peu de chance de changer la donne. [Jean Bottazzi]



Analyse :

5372 caractères - Lu 16 Fois

Bibliographie 1



AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong

Source : gkc-JPB


Images 0



Topographie 0




Expédition 2


Cette grotte a été identifiée ou explorée au minimum par cette (ces) expédition (s) :




Recherche