Cette cavité est jonctionnée à Xiongxiabadong par un boyau étroit et boueux.
Accès:depuis Guihua, prendre la route du col de Pixiaodong, puis à droite. On passe un col, puis, en conservant la route principale, on passe devant Dongbaoyakou et on laisse une petite route à gauche dans le vallon où se trouve Xionghuatang, pour ensuite emprunter la petite route suivante à gauche qui après quelques lacets longe ce même vallon, mais plus en hauteur. Elle mène à une ferme. Il ne reste plus qu’à monter d’un peu plus de 100m et longer la lisière des bois jusqu’à un renfoncement comportant un replat. L’entrée par temps froid exhale un important panache de vapeur.
Description : on descend dans un soutirage raide et glissant pour se retrouver dans une salle de plus de 20m de diamètre. À gauche un filet d’eau provient d’un laminoir ventilé étroit, boueux où l’on rampe dans l’eau. C’est la jonction avec Xiongxiabadong. À droite, très près de l’entrée, on descend dans une trémie où le courant d’air est bien fort, presque au point de ronfler. Au fond de la salle, le sol est plat et calcité. Il y a des concrétions. Le soutirage est un boyau presque pénétrable où le courant d’air est ronflant. À droite, derrière un chaos de gros bloc, une galerie non ventilée se prolonge en descendant doucement sur une centaine de mètres où une trémie finit par l’obstruer. [Jean Bottazzi]
AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong
Analyse : gkc-JPB
1440 caractères - Lu 20 Fois
Accès: Depuis Guihua, prendre la route du col de Pixiaodong, puis à droite. Passer le col puis conserver la route principale. Laisser à gauche la petite route qui part dans le vallon où se trouve Xionghuatang. Prendre à gauche aux embranchements suivants. La petite route mène à une ferme. Il ne reste plus qu’à monter d’un peu plus de 100m et longer la lisière des bois jusqu’au replat, dans l’axe d’une combe, où se trouve l’entrée de Datingdafengdong. Par temps froid, elle exhale un important panache de vapeur.
Description: On descend dans un soutirage raide et glissant pour se retrouver dans une salle de plus de 20m de diamètre.
A gauche arrive un filet d’eau dans un laminoir ventilé étroit, boueux où l’on est à plat ventre dans l’eau. C’est la jonction avec Xiongxiabadong.
A droite, très près de l’entrée, on descend dans une trémie où le courant d’air est bien fort, presque jusqu’à ronfler.
Plus loin à droite, derrière un chaos de gros bloc, une galerie non ventilée se prolonge en descendant doucement sur une centaine de mètres où une trémie finit par la bloquer.
Au fond de la salle, le sol est plat et calcité. Il y a des concrétions. Le soutirage est fortement ventilé. Il a été désobstrué à l’occasion d’un test de perforateur. Il débouche dans un P14 où une petite cascade vient mettre un peu d’ambiance. En bas, une courte désobstruction a été nécessaire pour avancer dans le boyau aquatique qui suit. Il mène à un P16 bien rond. Au fond, la suite est un méandre actif étroit où le courant d’air est inversé. En traversant au sommet du P16 et en descendant quelque mètres, on atteint une lucarne. Une fracture mène au P20, fractionné à -5, dont le haut a été désobstrué. En bas, par un petit ressaut, on débouche dans une galerie.
L’aval suit le faible pendage sur 400m. Sans le remplissage qui l’obstrue totalement, elle aurait rapidement débouché à l’extérieur, au-dessus de Piaoshuiyan.
Un réseau de laminoirs et trémies se développe en rive droite de la galerie principale et comporte deux continuations possibles : un amont sans courant d’air et un méandre aval bien ventilé. Ce dernier descend dans le pendage jusqu’à des puits qui, selon la topo, ne tombent pas exactement au-dessus des galeries connues de Piaoshuiyan. Il faudra donc les explorer, ainsi que quelques branches latérales. Au début de la galerie, des regards sur une rivière coulant à un niveau inférieur en bas d’un P44 rejoignent Piaoshuiyan par un P8. Une lucarne dans le P44 mène à un P29 qui, d’après topographie, rejoint aussi Piaoshuiyan.
L’amont est moins aisé à parcourir. Un gros méandre de surcreusement a rendu problématique la recherche d’un itinéraire restant dans la même strate, visiblement propice au développement de longues galeries. Par le truchement d’un boyau partant d’un soutirrage, on traverse accède à une partie sur-élevée du surcreusement. Mais on est alors bloqué en amont par un puits trop scabreux à traverser. On monte donc sur la rive opposée. En allant vers le sud, on traverse en vire à coté de puits non descendus et on aboutit dans une salle terminale, colmatée par des concrétions. Une vire dans le premier de ces deux puits permet d’accéder à l’autre coté du puits scabreux dans de bonnes conditions. La galerie qui suit est concrétionnée et d’un parcours aisé jusqu’à un terminus sur colmatage de calcite après une série de gours. Un méandre amont arrive en hauteur au niveau d’un gros bloc effondré. Il se divise en deux boyaux également ventilés. L’un s’arrête sur un puits remontant, l’autre sur un petit puits descendant avec un bruit d’eau. Un peu en aval du gros bloc effondré part en soupirail un petit méandre aval fortement ventilé. Il a été suivit jusqu’à l’aplomb, 26 m plus bas, du départ de l’exploration de l’amont. On passe en vire un gros puits remontant où arrivent une cascade et un gros méandre amont. Le gros méandre a été exploré afin de rejoindre, par des escalades et un passage de trémie, l’étage supérieur. Il reste des branches accessibles. L’aval devrait rejoindre Piaoshuiyan en quelques centaines de mètres pour quelque dizaines de mètres en dénivelé seulement.
[Jean Bottazzi]
Analyse :
4361 caractères - Lu 40 Fois
AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong
Source : gkc-JPB