Situation
La grotte s’ouvre au pied des falaises sommitales au sud-ouest du massif de Beichuan. Depuis la grotte du Dragon Blanc (touristique) suivre la route principale qui remonte la vallée. Elle traverse une usine puis longe un lac de barrage par la rive gauche orographique. Après un pont sur une branche morte du lac de barrage la piste s’élève vers la montagne. On la suit sur environ 5 km jusque vers 1250 m d’altitude : pagode partiellement détruite. De là on emprunte un sentier sur la droite qui en 1 h environ mène à la grotte.
Exploration
La grotte, utilisée comme lieu de prière, est connue de très longue date. Un monastère est construit à l’entrée. Il a été abimé par le tremblement de terre. La cavité renferme de nombreux temples et lieux de culte tout au long de la galerie principale et de la galerie annexe.
Les Chinois y faisaient aussi des incursions, sans doute à but spirituel, jusque dans la galerie faisant suite au puits de 25 m: restes de passages et inscriptions de l’époque ante-communiste en paroi. * 25 août 2009 : Marc et Maud Faverjon, Fred Delègue, Jean-Marie Briffon, Thomas Philippe, Alexandre Schalk et Su arrivent au porche après 3 h de marche d’approche. Ils topographient les grandes galeries de l’étage supérieur (800 m). TPST : 6 h
* 27 aout 2009 : Marc et Maud Faverjon, Thomas Philippe, Jean-Marie Briffon et Claire Falgayrac descendent le P25 et le P40. TPST : 9 h.
Description
La galerie principale, de 15 m x 10 m en moyenne, s’enfonce dans le massif, légèrement remontante puis descendante sur près de 500 m de long jusqu’à une zone plus articulée. Cette galerie est très régulière, pratiquement exempte de concrétionnement et très érodée : vagues d’érosion, cupules, marmites en plafond. A 320 m de l’entrée on rencontre sur la gauche une galerie annexe plus petite menant au bout d’environ 100 m à la base d’un conduit remontant arrosé mais facilement escaladable avec du matériel et certainement intéressant vu la violence du courant d'air.
Au terminus de la galerie principale on descend un puits de 25 m, sans doute contournable par des vires acrobatiques en paroi gauche. Ce puits se poursuit sur au moins 30 m vers le bas (non descendu). Du palier de -25 m on suit un méandre descendant sur 10 m jusqu’à une petite salle : autre méandre au fond de la salle (descendant, parcouru sur 100 m environ mais il continue).
Une remontée en direction nord permet de s’élever dans de grands volumes et de retrouver la galerie principale (courant d’air important). La galerie se poursuit sur une cinquantaine de mètres et vient buter en tête d’un vaste puits de 40 m (arrêt à 8 m du fond. Une galerie horizontale semble poursuivre la cavité).
Par Marc Faverjon
AUT. VAR (2009) Synthèse par Bernard Lips
avec la collaboration de Marc Faverjon, Vincent Routhieau et Patrick Schalk et les corrections de Josiane Lips
8 ème expedition spéléologique en Chine. AKL. Spéléologie au pays de l'Homme Sauvage N°8 – 2009 : 116pp, 122 photo couleurs, 6 cartes, 11 aquarelles et dessins, 34 topos.
Analyse :
Résultat des explorations 2009 dans le Sichuan et le Hubei. 16 440 m de topographie, 23 nouvelles cavités répertoriées
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AUT. VAR (2009) Synthèse par Bernard Lips
avec la collaboration de Marc Faverjon, Vincent Routhieau et Patrick Schalk et les corrections de Josiane Lips
8 ème expedition spéléologique en Chine. AKL. Spéléologie au pays de l'Homme Sauvage N°8 – 2009 : 116pp, 122 photo couleurs, 6 cartes, 11 aquarelles et dessins, 34 topos.
Résultat des explorations 2009 dans le Sichuan et le Hubei. 16 440 m de topographie, 23 nouvelles cavités répertoriées
Source :
Cette grotte a été identifiée ou explorée au minimum par cette (ces) expédition (s) :