Grottes et karsts de Chine
Sur les traces de Xu Xiake

Toponymie

La cavité est appelée « Long Dong » (grotte du Dragon) par nos guides. Une partie importante des cavités chinoises portant ce nom et la toponymie étant rarement constante dans le temps et selon nos interlocuteurs, nous préférons parler de la « grotte du Tunnel de l’Autoroute ».

Situation

La cavité est située à quelques centaines de mètres de la grotte Froide. A la sortie de Qiuba en direction de Wuhan prendre une route à droite qui passe sous l’autoroute et donne accès à un parking près de l’entrée du tunnel autoroutier. Il faut traverser la première partie de l’autoroute puis entrer dans le tunnel (trottoir de gauche) direction Wuhan-Qiuba donc dans le sens inverse des véhicules. Une porte s’ouvre en paroi gauche du tunnel. La grotte ne semble pas avoir d’accès naturel a été découverte lors du perçage du tunnel.

Exploration

* Exploration rapide lundi 9 août 2011 par Julie Noble, Claire Falgayrac, Bernard Lips et Jean- Marie Briffon après celle de la grotte Froide. Notre temps est limité mais la cavité est petite et nous faisons les 200 m de topo surréaliste en 1 h.

Description

La porte d’accès donne sur un couloir artificiel qui aboutit, 20 m plus loin, dans la galerie naturelle, vaste salle à grand axe est-ouest. Cette partie de la grotte est éclairée par des lampes.

Vers l’ouest, la salle est irrémédiablement colmatée. Vers l’est, un escalier éclairé électriquement débouche sur une galerie dont le sol est tapissé de centaines de sacs de sable formant une piste horizontale. Les parois grisâtres ont été « crépies » de ciment lors du chantier autoroutier donnant l’impression d’être dans une cavité artificielle. Au bout de la galerie une chatière (remontante) permet d’accéder à une nouvelle salle, également aménagée par des rampes de sacs de sable. Au milieu de cette salle une trappe s’ouvre juste au- dessus de l’autoroute et permettrait de sauter sur un camion... C’est la source du courant d’air intermittent. La paroi sud-est remontante permet d’accéder à des diverticules sans suite évidente.

Par Jean-Marie Briffon