Datupingxiaokeng (85)
C’est un simple méandre de 1,5 m de large et 30 m de haut, s’arrêtant sur une escalade de 8 m après 150 m de progression. L’entrée exhale un fort panache de vapeur par temps froid et humide.
Accès:prendre la piste en direction de Dawan. Après l’école, prendre à gauche. Faire de même à la bifurcation suivante et se garer à la prochaine bifurcation, à 2km environ de l’école. Le carrefour est dans un virage sur la gauche. À l’intérieur du virage, une combe amorce sa descente. Il faut la contourner par la gauche, en restant à peu près au niveau de la piste. Datupingxiaokeng s’ouvre à 40 m de la piste.
Description:l’entrée se fait par le somment d’un méandre décapité. Par un P20 qui s’équipe en 4 jets, on atteint le fond du méandre sur un tas de détritus. Le méandre se poursuit avec une hauteur mesurée jusqu’à 30m tout du long, si ce n’est à un passage bas ponctuel causé par une coulée de calcite qui occupe toute sa largeur. Le courant d’air est très chaud et soufflant à l’entrée en sommet de cavité, mais descendant et froid en fond de méandre, ce qui fait penser à un courant d’air de convection. Un peu avant le terminus, un puits remontant en rive droite, d’où s’écoulent quelques gouttes, demanderait à être vu : c’est le dernier endroit où la cavité présente toute la hauteur du méandre et l’on observe en plafond que l’ancien passage se poursuit en sommet de puits, même si rien n’est visible. L’escalade, de 8 m, semble facile. Après ce puits, la hauteur du méandre diminue rapidement et la galerie s’arrête sur deux rétrécissements: un en pied de méandre où part le courant d’air (froid) et un 4 m plus haut d’où souffle un courant d’air (chaud).
Il y a une faune abondante de têtards, sangsues, araignées et niphargus. Une grosse chauve-souris hibernante, peut-être un rhinolophe, de 16cm de longueur -des pattes à l’extrémité de la tête- a été observée. Dans le puits terminal (E8) se trouvent d’importants remplissages de galets de schistes argileux (verts, jaunes, rouges, violets), jusque 6 m au-dessus du lit du ruisseau. Par endroits, le remplissage est recouvert d’une couche de calcite. On remarque également en plusieurs endroits des vestiges d’une épaisse couche de calcite - 1 m et plus - presque intégralement érodée ou re-dissoute. [Olivier Testa]
AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong
Analyse : gkc-JPB
2431 caractères - Lu 154 Fois
C’est un simple méandre de 1,5 m de large et 30 m de haut, s’arrêtant sur une escalade de 8 après 150 m. L’entrée exhale un fort panache de vapeur par temps froid.
Accès : Prendre la piste en direction de Dawan. Après l’école, prendre à gauche. Faire de même à la bifurcation suivante et se garer à la prochaine bifurcation, à 2 km environ de l’école. Le carrefour est dans un virage sur la gauche. A l’intérieur du virage, une combe amorce sa descente. Il faut la contourner par la gauche, en restant à peu près au niveau de la route. Datupingxiaokeng s’ouvre à 40 m. de la piste.
Description : L’entrée se fait par le somment d’un méandre décapité. Par un P20 qui s’équipe en 4 jets, on arrive en fond de méandre sur un tas de détritus.
Le méandre se poursuit avec une hauteur mesurée jusqu’à 30 m jusqu’à son point bas, si ce n’est à un passage bas ponctuel causé par une coulée de calcite. L’eau se perd à la profondeur de -44m dans un méandre ventilé, étroit et partiellement bouché par la calcite.
Un peu avant ce terminus, une escalade de 8m permet d’atteindre la suite fossile du méandre. Large et concrétionnée, elle descend en pente douce. Les petits écoulements localement collectés partent dans deux pertes impénétrables. Après la seconde de ces pertes, le sol rejoint le plafond. Des étroitures permettent de franchir ce verrou essentiellement du à une coulée de calcite. On débouche ainsi au sol d’une courte galerie. Vers le nord, en haut de la trémie qui l’obstrue, on aperçois la lumière du jour. Vers la droite, de l’air filtre à travers un colmatage terreux.
La cavité se développe sur les schistes de l’Ordovicien inférieur pour le début, puis un peu plus haut à partir de l’escalade de 8m.
Un squelette (ours ou panda) peut être observé un peu après l’escalade. On voit notamment un membre antérieur et une partie de la colonne vertébrale. Malheureusement, la tête est absente ainsi que les dents. L’identification est donc incertaine.[Jean Bottazzi]
Il y a une faune abondante de têtards, sangsues, araignées et niphargus. Une grosse chauve souris hibernante, peut-être un Rhinolophe, de 16 cm de longueur des pattes à l’extrémité de la tête, a été observé.
Dans l’escalade de 8m se trouvent d’importants remplissages de galets de shale (verts, jaunes, rouges, violets), jusque 6 m au dessus du lit du ruisseau. Par endroit, le remplissage est recouvert d’une couche de calcite.
On remarque également en plusieurs endroits de lambeaux d’une épaisse couche de calcite (plus d’un mètre) re-dissoute ou érodée presque en intégralité.[Olivier Testa]
Analyse :
2734 caractères - Lu 308 Fois
AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong
Source : gkc-JPB
Cette grotte a été identifiée ou explorée au minimum par cette (ces) expédition (s) :