dong Baxiandong - 八仙洞

Détail


Nom de la grotte : Baxiandong - 八仙洞
Autres noms : Grotte des huit immortels
Province, Préfecture, District :
Guizhou 贵州省, Zunyi Shi 遵义市, Zheng'an 正安
Latitude Nord - Longitude Est :
28.295963 - 107.274591
Altitude (m) : 825
Développement (m) : 3 017
Profondeur (m) : 98
Profondeur - / + (m) : 46 / 52
Volume (m3) :
Géologie : Cambrien moyen-supérieur (Loushanguan) ?2-3ls
1Entrée : Baxiandong 八仙洞,

Carte



Description 2



Baxiandong (18)

Accès : le début d’accès de Baxiandong est identique à celui de Xiaodong. Lorsque l’on devine le porche de Xiaodong, il faut prendre une vire horizontale sur la gauche, puis une descente raide exposée au canyon que l’on pourra sécuriser avec une corde de 20m et qui permet d’accéder au plein vide pour atteindre le fond du canyon. (60 m, 2 arbres+dév, 1 fractio pulse de 8). Au fond du canyon, partir vers l’amont sur environ 400 m pour atteindre la grotte en rive gauche, immanquable. Le sol du canyon est très glissant. Une rue d’eau oblige à mouiller les pieds ou à passer en escalade sur le bord.

Description:la belle entrée de grotte s’ouvre en bord de rivière et apporte un affluent de 0,1l/s à l’étiage et 10m3/s d’air frais. Peu après l’entrée, la galerie se sépare en deux, la branche de gauche continue avec l’actif, la branche de droite mène à un départ de galerie qui turbine: courant d’air de 5m3/s dans 1m2. Si l’on poursuit l’actif, la galerie s’abaisse et devient plus large. Elle est ponctuée de nombreux piliers. Elle débouche finalement dans une large galerie amont-aval. L’amont, finit par buter sur une faille : l’actif tombe du plafond, 20 m plus haut. Une escalade pourrait donner accès à une suite. En remontant la faille sur la gauche, nous sommes arrêtés par une escalade de 6 m assez facile.

Non loin du fond, nous avons eu la chance de croiser un animal relativement gros, 3 à 5kg, il pourrait s’agir d’une Civette Palmiste à Masque (Paguma larvata) [Éric Sanson]

AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong

Analyse : gkc-JPB

1575 caractères - Lu 47 Fois

Accés : remonter le long de la rivière en amont de Shizhi sur le district de Zheng’an. La route circule en rive droite, puis traverse en rive gauche avant de quitter la vallée. Se garer dans la première épingle à cheveux. Un sentier très mal entretenu part dans les broussailles et longe le canyon vers l’amont. On a intérêt au bout d’un moment à descendre d’un cran et passer dans la forêt, pas loin du haut de la paroi du canyon. On trouve alors un sentier de mieux en mieux marqué. A l’approche d’un petit affluent, il descend et rejoint le pied d’une cascade. Traverser l’affluent et monter un peu pour rejoindre une pente praticable qui permet de descendre la cascade suivante. On peut apercevoir le fond du canyon, avec pour le descendre soit un pas d’escalade de quelques mètres, osé car glissant, soit une corde d’une quinzaine de mètres sur l’autre rive attachée à un arbre maigrelet. Le dernier ressaut est aisé et équipé d’une grosse liane bien suffisante.

Au fond du canyon, partir vers l’amont sur environ 400 m pour atteindre la grotte en rive gauche, immanquable en été car elle embrume l’air ambiant. Le sol du canyon est très glissant. Une rue d’eau oblige à mouiller les pieds ou à passer en escalade sur le bord.

Description : la belle entrée de grotte s’ouvre en bord de rivière et apporte un affluent de 0,1 l/s à l’étiage et 10 m3/s d’air frais. Peu après l’entrée, la galerie se sépare en deux, la branche de gauche continue avec l’actif, la branche de droite mène à un départ de galerie qui turbine : courant d’air de 5 m3/s dans 1 m2. Si l’on poursuit l’actif, la galerie s’abaisse et devient plus large. Elle est ponctuée de nombreux piliers. Elle débouche finalement dans une large galerie amont-aval. L’amont, finit par buter sur une faille : l’actif tombe du plafond, 20 m plus haut. Une escalade pourrait donner accès à une suite. En remontant la faille sur la gauche, nous sommes arrêtés par une escalade de 6 m assez facile. Non loin du fond, nous avons eu la chance de croiser un animal relativement gros, 3 à 5 kg, il pourrait s’agir d’une Civette Palmiste à Masque (Paguma larvata). [Éric Sanson]

La branche de droite passe par un labyrinthe de piliers rocheux. Il débouche dans une galerie. Des escaliers ont été construits, probablement au temps où l’exploitation de nitrates était active. Un ressaut, qui devait être muni d’une échelle en bois, représente un bel obstacle. On débouche par le fond dans une petite salle avec ses décanteurs et fourneaux. La section de la galerie s’étant considérablement agrandie, on perd le courant d’air qui était pourtant fort pratique pour trouver son chemin.

Vers le nord, le parcours accidenté fait place, après une bifurcation, à une galerie des plus confortables qui va en s’agrandissant. On approche d’une rivière qui se signale par son grondement et les pentes d’argile de plus en plus humide. Sur la droite, La galerie des planches à clous, dont le sol est fortement marqué par l’érosion et qui présente de nombreuses marmites, constitue certainement un passage pour les eaux de crues du collecteur. Elle a été explorée sur plus de 200 m et reste à poursuivre.

La rivière est atteinte au point même où elle se perd, à une profondeur de 45 m par rapport à l’entrée, soit bien plus bas que le fond du canyon. Toutefois, la hauteur de la galerie avoisine les 50 m. Il est dont bien possible que la strate qui ferme le haut de la galerie soit la même que celle sur laquelle on circule dans le canyon. Un trop plein de crue a été atteint en taillant des marches dans la boue. Effort inutile car d’une part un accès plus pratique a été découvert et d’autre part un siphon bloque le passage. Il est perché 9 m plu haut que la perte. L’amont de la rivière ne peut pas être suivit plus de 100 m à cause d’un siphon. Grâce à la zone boueuse, on peut estimer que environ 400 m de galeries se noient en cas de crue avec une mise en charge de 40 m environ.

Les dépôts contiennent un peu de végétaux seulement, dont des graines germées sur place. Les déchets plastiques sont très rares. Une galerie remonte sur le coté. Plus basse de plafond et parcourue par un petit affluent, elle permet de s’extraire progressivement de la zone inondable. Après quelques gros blocs d’effondrement, on traverse une salle. Une grosse galerie, en pente douce et parcourue tout d’abord par un filet d’eau puis par la trace du lit d’une rivière temporaire, a été suivie sur 400 m environ puis délaissée pour un passage moins grandiose. La “petite” branche choisie accuse tout de même 6 m de large et 20 m de haut. Elle s’achève au fond d’un siphon, vraisemblablement amont, temporaire et colmaté. Une petite escalade permet de le contourner. Les exploration ont pris fin dans une galerie horizontale sans la moindre difficulté, même pas celle de faire un gros cairn. [Jean Bottazzi]



Analyse :

5044 caractères - Lu 94 Fois

Bibliographie 1



AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong

Source : gkc-JPB


Images 0



Topographie 1



topographie Baxiandong 八仙洞
Source : Gkc

Expédition 1


Cette grotte a été identifiée ou explorée au minimum par cette (ces) expédition (s) :




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