Grottes et karsts de Chine
Sur les traces de Xu Xiake

Cette cavité a été découverte en observant le comportement de la brume un jour de grand froid.

Accès :
Depuis Guihua, prendre la piste menant au col de Tianyakou. Après le col où l’on peut voir Chenhuatangshuidong, la route monte de plus en plus raide, franchit une arête, descend une première fois, remonte et descend à nouveau. Dans cette seconde descente, garer le véhicule au niveau d’une ancienne carrière. L’entrée se trouve entre deux zones défrichées remontant de part et d’autre d’une langue rocheuse recouverte d’une forêt. En haut du premier ressaut terreux dans la langue de gauche, entrer dans la forêt et remonter le long d’une fracture. L’entrée se présente comme un petit trou rectangulaire sous un bloc.
Description :
Un puits de 20 m, étroit et fractionné, descend dans un cul de sac. Il faut penduler à 5 m du fond pour trouver la suite, à la même profondeur. Presque immédiatement, une escalade de 3 m est nécessaire. Une étroiture à du être élargie pour descendre le ressaut suivant. On prend pied (ou plutôt genoux), dans un boyau où un écoulement temporaire circule sur une couche noire, probablement de silex. L’amont est rapidement impénétrable. L’aval n’a pas tardé à présenter également une étroiture obstruée de blocs qu’il a fallu extraire un à un. Dessous, on débouche dans une petite salle. Derrière une étroiture, un P21 remontant vient augmenter le courant d’air qui part dans une trémie de gros blocs.

Un passage a été trouvé jusqu’à un puits de quelques mètres. La suite enchaîne les petits puits, les trémies, les passages étroits et sales. Compte tenu de la force du courant d’air et de la situation de cette cavité, il est certain qu’elle rejoint, d’une façon ou d’une autre, la galerie de Suanzaodong qui est toute proche. Un passage, en haut du dernier puits, pourrait être élargit pour tenter la jonction.
[Jean Bottazzi]

Analyse :

1965 caractères - Lu 68 Fois