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ch_04 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004@https://www.grottes-et-karsts.org/telecharge/ch_04.pdf

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Catégorie : Livre

Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Chapitre 4 : Explorations dans le district de Suiyang, province du Guizhou Résumé : Les systèmes karstiques de la Shuanghe se situent dans le district de Suiyang, dans le nord du Guizhou. Ils regroupent actuellement plus de 50 km de réseaux, répartis en deux systèmes drainés par deux émergences. Les explorations ont débuté en 1988-95 par les spéléologues japonais et chinois (26 km) et ont continué avec notre équipe franco-chinoise en février-mars 2001 (24 km de première). Cette zone karstique remarquable de 6 x 5 km, se développe dans les calcaires et dolomies du Cambrien moyen-supérieur et de l’Ordovicien inférieur entre 670 m et 1 500 m d’altitude. Le système de la résurgence de Shuangheshuidong comporte cinq réseaux totalisant un développement topographié de 18 327 m : Zhenjiaodong (1 871 m), Longtanzishuidong (2 235 m), Tuanduiwoshuidong (9 709 m), Hejiaodong (1 104 m) et Shalindong (3 408 m). Il est alimenté à  l’ouest par deux pertes pérennes situées à  l’extrémité de deux vallées aveugles très encaissées, au niveau de deux dolines profondes : Longtanzishuidong au nord et Tuanduiwoshuidong au sud. Les deux rivières souterraines confluent dans le réseau aval de Shuangheshuidong. Le système de la résurgence de Longtan (Dayuquan), situé plus à  l’est, comporte trois réseaux totalisant 31 720 m : Hongzaozi-Mahuangdong (18 103 m), Pixiaodong (12 117 m) et Dafengdong (1 500 m). L’intense karstification souterraine est organisée d’ouest en est à  partir de pertes de canyons et vallées aveugles et d’une grande perte de poljé qui traverse probablement le chaînon calcaire pour alimenter le réseau Hongzaozidong-Mahuangdong (collecteur de la rivière Timide). Ce fonctionnement fluvio-karstique, par des absorptions concentrées, fait intervenir l’existence d’une couverture imperméable résiduelle de grès et de shales de l’Ordovicien qui a permis l’établissement d’un réseau de vallées actives peu à  peu capturées en aval par l’absorption karstique. En février 2003 notre équipe franco-chinoise a effectué plusieurs jonctions et découvert de nouvelles galeries, faisant du réseau de la Shuanghe le plus long de Chine (54 km) et depuis 2004 un parc national. Mots-clés : Guizhou, Suiyang, Shuanghe, Cambrien, Ordovicien, perte, résurgence, parc national.

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