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Description : ACTA CARSOLOGICA 28/2 14 225-240 LJUBLJANA 1999
SOUTH CHINA KARST 1999
PRELIMINARY RESEARCH IN YUNNAN
JU@NOKITAJSKI KRAS 1999
PREDHODNE RAZISKAVE V YUNNANU
Abstract UDC: 551.44(510) 1999
Janja Kogov{ek & Andrej Kranjc & Tadej Slabe & Stanka [ebela: South China Karst 1999, Preliminary
research in Yunnan
From 1995 researchers from Karst Research Institute ZRC SAZU are working on slovene-chinese karstological
projects. In 1998 their studies were published in the book "South China Karst". Also in the year 1999 researches
took place in Yunnan, that's in central Lunan shilin (stone forest) as well as in less touristically known shilins.
Beside this they have been recognising characteristics of cone and tower karst in the regions of Babao and
Puzhehei.
Key words: geology, hydrology, geomorphology, speleology, tower karst, shilin, Yunnan, China.
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ACTA CARSOLOGICA 28/2 14 225-240 LJUBLJANA 1999 |
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Description : L'article complet de Jean Bottazzi publié dans Spelunca n° 93 : 2004. Shuanghedongqun la plus grande grotte de Chine
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Spelunca n° 93 : 2004 : Shuanghedongqun la plus grande grotte de Chine |
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Description : The Craven Pothole Club China 2003 Expedition The Craven Pothole Club China Expedition returned on April 5th 2003 after four weeks in the field, with around 22km of cave surveyed and some 50 cave sites visited in two counties in Guangxi province.
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Page d'accueil : http://www.pjwarren.demon.co.uk/caving/china/
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The Craven Pothole Club China 2003 Expedition |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 17 : Les recherches spéléologiques
Version du 25/04/2004
Résumé : En Chine, les inter-relations hommes-
grottes sont les plus diversifiées et les plus
développées du globe, particulièrement en Chine
centrale et du Sud-Ouest. Dans la Chine loessique
du Nord, l’habitat troglodytique artificiel abrite 10
à 40 millions de personnes. L’homme de la Préhistoire
a fréquenté les cavités, cependant aucune
grotte à peintures n’est connue. Au cours des siècles,
les grottes ont joué plusieurs fonctions : habitats
permanents, abris temporaires, refuges contre
les envahisseurs et les bandits, parcs à bétail, réserves
d’eau, exploitation des nitrates et du gypse, etc.
Au XVIIème siècle, le géographe Xu Xiake explore
et décrit 300 grottes ; il devient le premier grand
karsto-spéléologue. Mais la spéléologie moderne
doit attendre les années 1980 avec l’ouverture de la
Chine à l’économie de marché. Depuis cette date,
plus de 1 200 km de conduits ont été topographiés
(dont 320 km dans le Guizhou) au cours de plus de
85 expéditions étrangères effectuées en collaboration
avec les scientifiques chinois. Le potentiel
d’exploration et d’études scientifiques est énorme
pour les générations futures.
Mots-clés : spéléologie, karstologie, archéologie,
grotte, Chine, historique, habitat troglodytique, expéditions.
Abstract: Historic and overview of caving
research in China. In China, the relations
between man, karst and caves are the most varied
and developed in the world, especially in Central
and South-West China. In the loessic area of North
China, the artificial troglodytic houses concerns
10 to 40 millions of inhabitants. The prehistoric
man used caves for a long time, but no painted
caves have never been discovered in the country.
During the last centuries, caves have had several
functions: permanent habitations, temporary
shelters, fortresses against invaders and bandits,
cattle-pens, water reservoirs, salpetre and gyspsum
mines, etc. During the XVIIth century, Xu Xiake
explored and described 300 caves ; he becomes the
first karsto-speleologist in the world. But modern
speleology begins really in 1980 with the recent
opening of China to capitalism. Since this period,
more than 1200 km of cave have been measured by
more than 85 foreigner expeditions (320 km in
Guizhou) in collaboration with chinese scientific
teams. The potential of caving exploration and
scientific studies is huge for next generations.
Key-words: speleology, karstology, archeology, cave,
China, prehistoric, troglodytic, expedition.
1. Plongée Spéléo-Club
Jeunes Années (P.S.C.J.A.),
Vénissieux.
2. Institute of Geology and
Geophysics, Chinese
Academy of Sciences,
Beijing.
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ch_17 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
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Version du 25/04/2004
Titre auteur références.
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page de garde : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Version du 25/04/2004
Sommaire, Préface, Avant propos, Introduction générale, Introduction géographique : 43 pages histoire de se mettre dans le contexte de cet ouvrage...
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Introduction : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Catégorie : Livre
Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 01 : Explorations dans le district de Panxian, province du Guizhou
Version du 25/04/2004
Résumé : Le district montagneux de Panxian,
situé à la frontière entre le Guizhou et le Yunnan,
est le chà¢teau d’eau amont de la Rivière des Perles.
Parcouru et exploré par Xu Xiake dès 1638, ce
district est resté une des régions karstiques les
moins connues du Guizhou jusqu’à nos jours, en
raison des difficultés d’accès liées aux vallées très
encaissées. A la demande des autorités de Panxian,
du 8 avril au 7 mai 2000, nous réalisons un premier
inventaire spéléologique dans le but d’identifier
des sites souterrains intéressants à aménager sur un
plan touristique. Durant un mois, nous parcourons
plus de 1 000 km de routes et pistes en véhicules
4 x 4, explorons 66 cavités et topographions 32 km
de galeries. C’est probablement à ce jour l’exploration
la plus exhaustive effectuée sur un district au
cours d’une expédition en Chine.
Les reliefs karstiques représentent 58,9 % de la
superficie totale du district, ce qui indique l’importance
des surfaces de drainage en zone imperméable,
facilitant ainsi l’introduction d’importants débits
dans le karst souterrain. L’étagement du modelé
karstique et non karstique s’effectue sur une
dénivellation de plus de 2 000 m entre le fond des
canyons encaissés (735 m) et les sommets des
plateaux recouverts par les tables basaltiques
(2 861 m). Une vingtaine de zones karstiques ont
été visitées. Les cavités explorées et topographiées,
actives ou sèches, sont creusées dans les calcaires
du Permo-Carbonifère et du Trias inférieur et moyen
et localement dans les conglomérats éocènes. Elles
appartiennent sur un plan hydrologique à différents
bassins hydrographiques. Plusieurs zones sont situées
sur des aires de transition mal délimitées en
l’absence de traçages. Les bassins hydrographiques
sont alimentés par des sources karstiques et
par des écoulements superficiels provenant du ruissellement
sur les basaltes permiens (en bordure du
Yunnan) et les argiles du Permien supérieur et du
Trias inférieur et moyen. Cet inventaire est subdivisé
en quatre zones géographiques et hydrologiques
1) La zone nord-est comporte surtout le système
perte-résurgence de la Gesohe, une des cavités
majeures de Chine avec un débit maximum de crue
de 1 700 m3/s à la perte et une extension de 4,5 km.
Les systèmes pertes-résurgences d’un affluent de
rive gauche de la Gesohe, la Wutuhe, sont également
spectaculaires.
2) La zone centrale correspond au bassin moyen
et amont de la Gesohe. La grotte-perte de
Biyundong, située 2 km au sud-ouest de Panxian, a
été explorée par Xu Xiake en 1638. Le petit massif
de Dabashan près de Shuitang, situé 15 km au SSW
de Panxian, est original car il présente une forte
karstification dans les conglomérats du Crétacé-
Eocène (Panlongdong = 2,2 km).
3) La zone occidentale, en bordure du Yunnan,
présente différents bassins de drainage (Qingshuihe
vers le nord et Kuaizehe vers le sud), avec quelques
cavités remarquables comme Zhujiadong (1,4 km)
et Xiongdong (1,3 km).
4) La zone méridionale est drainée à l’est par la
Louxiahe qui constitue l’extrême amont de la
Mabiehe et à l’ouest par la Xiangshuihe, extrême
amont de la Huangnihe. Elle présente quelques
cavités notables : Xianrendong (2,1 km) et Panxian
Dadong (1,5 km).
Mots-clés : Guizhou, Panxian, Gesohe, Wutuhe, perte,
résurgence, stégodon, phytokarst, tectonique, Trias,
Permien.
Abstract: Explorations in the Panxian
County. The mountainous County of Panxian,
located at the border between Guizhou and Yunnan,
is the Pearls River’s upstream catchment.
Crossed and explored by Xu Xiake in 1638, this
district remained one of the less known karstic
areas in Guizhou, because of the access difficulties
related to the very inaccessible valleys. Following
the request of the Panxian’s authorities, from April
8 to May 7 2000, we carried out the first
speleological inventory of the county with the aim
of identifying the more touristicly interesting underground
sites to arrange.
In one month, we travelled more than 1 000 km
of roads and tracks in four wheel drive vehicles,
explored 66 caves and surveyed 32 km of galleries.
It is probably today the most exhaustive exploration
carried out on a county during one expedition
in China.
The karstic relief is 58,9 % of the surface, which
indicates the importance of surface drainage in
such an impervious zone, which allows significant
flows into the underground karst. The stepping of
karstic and not karstic landforms occurs between
the bottom of the canyons (735 m) and the top of the
plateau, capped by the Permian basaltic layers (2
861 m). About twenty karstic areas were visited.
The 66 caves explored and surveyed, active or dry,
are formed in Permo-Carboniferous and Lower
and Middle Trias limestones or in Eocene
conglomerates. They belong, from a hydrological
point of view, to various hydrographics areas.
Several areas are located on transition surfaces
badly defined by the lack of tracings.
Hydrographics areas are supplied by karstic
sources and by surface water flows coming from
the Permian basalt (at the edge of Yunnan) and
clays of the Upper Permian and of Lower and
Middle Trias. This inventory is subdivided in four
geographical and hydrological areas:
1) The North-East area includes the sinkholeresurgence
system of Gesohe, one of the major
cavities of China with a maximum flood discharge
of 1 700 m3/s and an extension of 4.5 km. The
Wutuhe sinkhole-resurgence systems are tributaries
of Gesohe.
2) The central zone corresponds to the middle
and upstream basin of Gesohe. This significant
zone covers the central part of the district, around
Panxian, in the middle and upstream parts of the
Geso river’s basin. The sinkhole of Biyundong,
located 2 km SW of Panxian, was explored by Xu
Xiake into 1638. The small mountain of Dabashan,
located 15 km SSW of Panxian, is original because
it presents a strong karstification in the
conglomerates of the Cretaceous-Eocene
(Panlongdong = 2,2 km).
3) The Western zone, at the edge of Yunnan,
presents various catchments (Qingshuihe to the
North and Kuaizehe to the South), with some
remarkable caves like Zhujiadong (1,4 km) and
Xiongdong (1,3 km).
4) The Southern zone is drained by Xiangshuihe
and Louxiahe. It presents some notable caves:
Xianrendong (2,1 km) and Zhudong (1,5 km).
Key-words: Guizhou, Panxian, Gesohe, Wutuhe,
sinkhole, resurgence, stegodon, phytokarst, tectonics,
Trias, Permian.
:
1. Plongée Spéléo-Club
Jeunes Années (P.S.C.J.A.),
Vénissieux.
2. Ursus, Vénissieux.
3. A.R.S.I.P., Sainte-Engrà¢ce
et Centre Terre, Escoussans.
4. Spéléo-Club du Mont-
Blanc (S.C.M.B.), Sallanches.
5. Société de Spéléologie et
de Préhistoire des Pyrénées
Occidentales (S.S.P.P.O.),
Pau.
6. Institute of Geology and
Geophysics, Chinese
Academy of Sciences,
Beijing.
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ch_01 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 2 : Explorations dans le district de Liuzhi,
province du Guizhou
Version du 25/04/2004
Résumé : Le karst du plateau de Xingchang
est situé dans le district de Liuzhi, à l’ouest du
Guizhou, dans une région pauvre, mais présentant
une histoire géologique et humaine d’une remarquable
richesse. Ici, en 1997, 1998 et 2001, nous
avons exploré 22 km de galeries dans quatre réseaux
remarquables. Le plateau, situé vers 1 500 m
d’altitude, correspond au rebord ouest du synclinal
triasique de Baixing. Il est traversé d’ouest en est
par deux systèmes pertes / résurgences dont les
bassins d’alimentation sont localisés dans les terrains
impermables du Permien. Le premier système,
au nord, est celui de la Gaoluhe. Il donne
directement accès à un réseau exploré sur 12 km
environ, avec une traversée allant de la perte actuelle
à la résurgence temporaire de trop-plein
appelée Ganlondong. Situé 2 km au nord-ouest, le
réseau fossile de Wuliudaxiaodong, connu sur plus
de 4 km, est probablement un maillon important de
l’ancien système de la Gaoluhe. A une période
encore indéterminée, la rivière de surface traversait
le plateau de part en part à la faveur des couches
argileuses recouvrant les calcaires et dolomies du
Trias inférieur. Puis, la rivière s’est enfouie dans
une cavité dont l’entrée est aujourd’hui masquée
par l’érosion. Cette grotte constitue donc le premier
parcours souterrain connu de la Gaoluhe.
Au sud, le système de la Heitanghe débute par
une perte impénétrable. Cependant, la rivière souterraine
apparaît furtivement, à deux reprises, dans
la grotte de Liangjiadong, connue sur plus de 2 km.
Cette vaste grotte présente le tracé du paléocollecteur
perché 50 à 100 m au-dessus de la rivière, mais
fortement transformée par les effondrements de la
voûte. Le réseau fossile de Fujiadadong, de 5 km de
développement, correspond probablement au prolongement
nord-est de ce paléodrain de l’ancien
système de la Heitanghe. Aujourd’hui, le système
a migré vers l’est en direction d’une résurgence qui
n’est pas encore localisée.
La géométrie des systèmes et paléosystèmes
karstiques, dont on ne connaît que quelques maillons
disposés en patte d’oie, suggère une évolution
spatiale et temporelle par migration des systèmes
vers l’est en fonction de la surrection tectonique et
du creusement des vallées. La possibilité de jonctions
spéléologiques entre les différents réseaux
n’est ni évidente, ni exclue. En outre, l’intérêt
humain des ces grottes géantes doit être souligné à
propos de leur exploitation, notamment pour les
nitrates et le gypse, mais aussi pour leur fonction de
grotte-forteresse. C’est le cas de Fujiadadong et
surtout de Anjiadong qui a été, en 1950, le théà¢tre
d’un combat funeste entre l’Armée Populaire de
Libération et les “brigands” assiégés.
Mots-clés : Guizhou, Liuzhi, Sanchahe, perte, résurgence,
grotte-forteresse, nitrate, gypse, opium.
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ch_02 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Catégorie : Livre
Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Explorations dans les districts de Xiuwen
et Xifeng, province du Guizhou
Résumé : Les systèmes karstiques des districts
de Xiuwen et Xifeng, au nord de Guiyang, ont
commencé à être étudiés sur la rive droite du
Wujiang, entre les bourgs de Liuguang et Jiuzhuang,
représentant un total topographié de 5 km environ.
Il s’agit d’une région constituée par un relief lourdement
plissé dans le Permien et le Trias, avec des
axes globalement SW-NE. Le niveau de base régional
est représenté par les gorges du Wujiang situées
vers 700 m d’altitude alors que les plateaux culminent
vers 1 200 - 1 400 m. Malgré une superficie
karstique de plus de 80 %, on observe un drainage
de surface qui permet le développement de systèmes
pertes-résurgences présentant des parcours
aquatiques nécessitant l’utilisation de canots. Dans
le district de Xiuwen, la zone synclinale de Dashi a
révélé un système dont nous connaissons seulement
quelques maillons : la résurgence perchée de
Baïshuidong, le drain collecteur de Guanniudong
et des regards sur un sous-système nord. Le collecteur
a été suivi vers 110 m de profondeur, sur plus
de 1 000 m, dans le réseau de Guanniudong localisé
à l’aplomb du village de Dashi. La perte principale,
s’ouvrant à 6,7 km au nord-est de l’émergence, n’a
pas été explorée. Dans le district de Xifeng, 8 km au
nord du bourg de Jiuzhuang, se situe le système de
la résurgence de Longtandongchukou qui cascade
en paroi en formant une coulée de tuf de 50 m.
Localisé juste en amont, le réseau de Longtandong
a été exploré sur 1,5 km à partir d’une doline-puits
intermédiaire de 100 m de profondeur et un gouffre-
perte amont. La rivière souterraine, jalonnée de
grands gours actifs, a été suivie sur plus de 1 km.
Elle est alimentée par des eaux de teinte émeraude
provenant d’un affluent souterrain. Cependant, lors
des crues de mousson, cette cavité est balayée par
un torrent furieux attesté par la présence de troncs
et de branches, notamment dans le siphon terminal.
Placée entre ces deux systèmes karstiques et hydrologiques
de surface, la longue grotte de Duobindong
explorée par les spéléologues chinois sur plus de
21 km, notamment en 1986, constitue un exemple
original de confluence souterraine de deux pertes
avec des niveaux étagés formant un entrelacs de
galeries sur plusieurs étages.
Mots-clés : Guizhou, Xiuwen, Xifeng, Dashi, Jiuzhuang,
perte, résurgence, Trias.
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ch_03 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Catégorie : Livre
Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 4 : Explorations dans le district de Suiyang,
province du Guizhou
Résumé : Les systèmes karstiques de la
Shuanghe se situent dans le district de Suiyang,
dans le nord du Guizhou. Ils regroupent actuellement
plus de 50 km de réseaux, répartis en deux
systèmes drainés par deux émergences. Les explorations
ont débuté en 1988-95 par les spéléologues
japonais et chinois (26 km) et ont continué avec
notre équipe franco-chinoise en février-mars 2001
(24 km de première). Cette zone karstique remarquable
de 6 x 5 km, se développe dans les calcaires
et dolomies du Cambrien moyen-supérieur et de
l’Ordovicien inférieur entre 670 m et 1 500 m d’altitude.
Le système de la résurgence de
Shuangheshuidong comporte cinq réseaux totalisant
un développement topographié de 18 327 m :
Zhenjiaodong (1 871 m), Longtanzishuidong
(2 235 m), Tuanduiwoshuidong (9 709 m),
Hejiaodong (1 104 m) et Shalindong (3 408 m). Il
est alimenté à l’ouest par deux pertes pérennes
situées à l’extrémité de deux vallées aveugles très
encaissées, au niveau de deux dolines profondes :
Longtanzishuidong au nord et Tuanduiwoshuidong
au sud. Les deux rivières souterraines confluent
dans le réseau aval de Shuangheshuidong. Le système
de la résurgence de Longtan (Dayuquan),
situé plus à l’est, comporte trois réseaux totalisant
31 720 m : Hongzaozi-Mahuangdong (18 103 m),
Pixiaodong (12 117 m) et Dafengdong (1 500 m).
L’intense karstification souterraine est organisée
d’ouest en est à partir de pertes de canyons et
vallées aveugles et d’une grande perte de poljé qui
traverse probablement le chaînon calcaire pour
alimenter le réseau Hongzaozidong-Mahuangdong
(collecteur de la rivière Timide). Ce fonctionnement
fluvio-karstique, par des absorptions concentrées,
fait intervenir l’existence d’une couverture
imperméable résiduelle de grès et de shales de
l’Ordovicien qui a permis l’établissement d’un
réseau de vallées actives peu à peu capturées en
aval par l’absorption karstique. En février 2003
notre équipe franco-chinoise a effectué plusieurs
jonctions et découvert de nouvelles galeries, faisant
du réseau de la Shuanghe le plus long de Chine
(54 km) et depuis 2004 un parc national.
Mots-clés : Guizhou, Suiyang, Shuanghe, Cambrien,
Ordovicien, perte, résurgence, parc national.
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ch_04 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 5 : Reconnaissance et explorations dans la
préfecture de Bijie, province du Guizhou
Résumé : Au nord-ouest du Guizhou, la préfecture
de Bijie a une superficie de 26 846 km2 pour
une altitude moyenne de 1 475 m et une densité de
226 hab/km2 réparties selon 35 nationalités. Bijie
dispose d’un bon potentiel de développement par
son agriculture, ses ressources minières et ses atouts
touristiques. Drainée par la rivière Sanchahe, cours
amont du Wujiang, cette région comporte 62 % de
territoire karstique. La série stratigraphique atteint
plusieurs milliers de mètres d’épaisseur. Du 14 au
29/03/2001, le gouvernement de Bijie, L’I.G.C.A.S.
et le P.S.C.J.A. ont effectué une reconnaissance
spéléologique dans six des huit districts de la préfecture
afin d’évaluer les ressources karstiques.
20,4 km de conduits ont été ainsi topographiés. Les
zones observées sont très diversifiées et s’étagent
de 457 m à 2 901 m. Repassant parfois sur les traces
d’expéditions japonaises, américaines et néozélandaises,
nous avons ainsi reconnu des sites
d’intérêt majeur tels que la grotte-tunnel active de
Jiudongtian, qui est l’une des plus puissantes rivières
souterraines connues, et le gouffre
Yanzidongshujing, le plus élevé de la province du
Guizhou, à plus de 2 500 m d’altitude. Cette reconnaissance
a permis d’établir le grand intérêt
spéléologique et scientifique des sites karstiques de
la préfecture. La suggestion a été faite au gouvernement
de donner la priorité à la connaissance et la
protection des ressources en eaux karstiques par
l’exploration et la pédagogie.
Mots-clés : Guizhou, Bijie, Jinsha, Qianxi, Dafang,
Nayong, Hezhang, perte, résurgence, puits, Wujiang.
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ch_05 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 6 : Reconnaissances et explorations dans la
province du Yunnan
Résumé : Ce chapitre regroupe les résultats de
trois reconnaissances (Yungui 97, Yungui 98, Lijiang
99) représentant un total topographié apparemment
modeste de 3,2 km. Nous présentons également le
résultat partiel de l’expédition sino-espagnole (Shilin
97), co-dirigée par Zhang Shouyue, représentant un
total topographié de 6 km environ. Les zones concernées
sont les préfectures de Lijiang (district de Lijiang),
Dali (districts de Xiangyun, Jianchuan, Dali), Deqen
(district de Zhongdian) et Qujing (districts de Luoping,
Lunan-Shilin, Shizong). Parmi les cavités remarquables,
il faut citer le système de Yanfengdong-
Ganhedong, de 1 750 m d’extension, dont le porche
d’entrée mesure 190 m de haut, peut-être le plus haut
de Chine. Dans le nord de la province, le karst himalayen
du Yulongxueshan a permis d’explorer de petites
cavités situées jusqu’à 4 500 m d’altitude à proximité
des glaciers. Ces karsts d’altitude représentent
un nouveau champ d’action jusque là inconnu.
Mots-clés : Yunnan, Lijiang, Deqen, Qujing, perte,
résurgence, poljé, glacier, marbre, Yangtse.
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ch_06 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 7 : La grotte aménagée de Benxi Shuidong
(district de Benxi, province du Liaoning)
Résumé : Benxi Shuidong est la plus grande
rivière souterraine aménagée de Chine. Elle est
située en zone tempérée, dans la province septentrionale
du Liaoning (district de Benxi), à 680 km
à l’ENE de Beijing et à 74 km au sud-est de
Shenyang, la capitale provinciale. Elle présente un
parcours navigable de 2 800 m dans une galerie de
10 à 25 m de large et de 5 à 40 m de haut. Le niveau
d’eau a été remonté artificiellement par un barrage.
Ce parcours de navigation souterraine, l’un des
plus long au monde, s’achève par un siphon. La
grotte de Benxi représente un remarquable exemple
de recoupement souterrain d’un massif calcaire
par les pertes partielles de la rivière Tanghe. Le
système perte-résurgence, d’une extension totale
de 4,75 km (extension connue de 2,3 km), rejoint
vers le nord-ouest une autre rivière, la Taizihe par
un processus de capture souterraine partielle.
En 1997, à la demande des responsables touristiques
de la grotte, Zhang Shouyue (Academia
Sinica) et une équipe spéléologique de la F.F.S.
poursuit en plongée l’exploration de la cavité dans
le but d’un aménagement complémentaire qui augmenterait
le potentiel touristique, le prestige du site
et la connaissance scientifique du système souterrain.
La partie explorée mesure 616 m de développement
topographié, dont 200 m sont noyés, portant
le développement total du réseau à 3 690 m.
Trois siphons ont été franchis, la sortie du quatrième
n’a pas été atteinte. Le siphon 1 mesure 85 m
de long avec un point bas à - 7 m. Il débouche dans
une cloche longue de 25 m. Le siphon 2 mesure
30 m (- 2 m). Il débouche dans une seconde cloche
de 15 m de long. Le siphon 3 mesure 10 m (- 2 m).
Au-delà , se développe une galerie parcourue par la
rivière sur 370 m de long. Le réseau présente
d’abondants dépôts argileux sur le lit et les berges.
Le concrétionnement se limite à quelques rares
fistuleuses. Le siphon 4 a été exploré sur 110 m
jusqu’à la cote - 12 m. L’exploration de la partie
nouvelle montre un changement de la géologie du
réseau. Le réseau aménagé se développe dans les
calcaires ordoviciens alors que la partie nouvelle se
développe d’abord dans le Cambrien supérieur,
puis au contact du Cambrien supérieur et du Cambrien
moyen. D’après la topographie, le volume de la partie aménagée de la grotte a été estimé à
408 000 m3, soit une section moyenne de 130 m2.
Plusieurs traçages ont été réalisés par les hydrogéologues
locaux à partir de la zone des pertes de la
Tanghe. La vitesse de transfert peut se décomposer
en trois parties : 68 m/h pour la partie de 3 150 m,
en majorité inconnue, située entre la perte et le
siphon 1 ; 100 m/h pour la rivière souterraine
aménagée ; 76 m/h pour l’ensemble du système
jusqu’à la résurgence, pour une extension totale de
4 750 m. Un second traçage, effectué à partir d’une
autre perte, donne une vitesse moyenne de 88 m/h.
Les analyses chimiques montrent que l’essentiel de
la dissolution a lieu dans la zone noyée ou seminoyée
entre la perte et le siphon 1. Il s’agit d’une
zone à creusement actif.
L’absence de découverte d’une grande salle audelà
des siphons compromet un futur aménagement
post-siphon. Néanmoins, le parcours visitable
pourrait être allongé de 400 m en montrant un
aspect plus austère de la grotte, celui de la zone
semi-noyée et permettrait de poursuivre une étude
plus poussée car il existe une distance de plus de
3 km entre les pertes de la rivière et le siphon 1.
Mots-clés : Liaoning, Benxi, Shuidong, résurgence,
siphon, Cambrien, Ordovicien, grotte aménagée.
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