Sélectionner une catégorie
Affichage filtré pour Livre trié par ordre de Taille du fichier
Fonctions | Type | Nom | Taille | Catégorie | Date | Version | Compteur |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Information sur le fichier - ch_14 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004Taille du fichier : 1.5 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 01-02-2007 00:00 Chargements : 1 048 Catégorie : Livre Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Chapitre 14 : Lutte contre l’érosion et quête des terres arables L’aménagement des versants karstiques du Guizhou Résumé : Dans le Guizhou, l’aménagement des cônes karstiques dénudés les plus érodés exprime une réaction de survie par rapport à la diminution des terres arables et à l’augmentation de la population. La mise en culture de chaque pouce de terrain, la construction de murs entre les dents de pierre et la culture dite en “pot de fleurs” sont des marqueurs du désastre écologique de la Chine rurale. Autre indicateur significatif, les cultures sur pente sous la forme de terrasses sans murs de soutènement sur des versants de plus en plus escarpés, notamment sur roches pélitiques (Permien, Trias). Ces types de mise en culture montrent que les paysans ont un besoin urgent de nouvelles terres. L’aménagement des terroirs karstiques a été étudié plus particulièrement dans le district montagneux de Panxian où l’érosion des sols a fait des ravages sur les versants. Pour faire face à cette situation difficile, les paysans ont réalisé des aménagements variés en fonction de la topographie, avec une utilisation maximale des terroirs, y compris à l’intérieur des vastes entrées de cavités (avens-jardins), phénomène original propre à la Chine. Ainsi, dans le Guizhou, les paysans confrontés à la surpopulation des terroirs de montagne ont deux impératifs : 1/ se nourrir et conquérir de nouvelles terres, y compris dans des zones potentiellement instables ; 2/ sauvegarder la valeur de ces terres en essayant de limiter au maximum l’érosion des sols. Le gouvernement central, relayé par les gouvernements provinciaux et des districts, est conscient de l’état désastreux de l’environnement de la Chine intérieure. Aussi, des panneaux d’information visent à sensibiliser l’opinion publique sur l’utilité de replanter des arbres pour protéger les sols et aussi pour amoindrir l’effet des crues. En effet, c’est toute la Chine qui est concernée par les conséquences de la déforestation et de l’érosion des sols. Comme les bassins amont se vident progressivement de leurs altérites, les petites rivières puis les grands fleuves, riches en limons, exhaussent leurs lits dans leur partie aval. Des incitations publiques ont été prises pour essayer d’enrayer le phénomène. Certaines encouragent la construction de murs pour soutenir les terrasses d’altérites. Ces travaux de grande ampleur sont financés en partie par le gouvernement central, les campagnes devant fournir la main-d’oeuvre. Dans le district de Puding, comme pour l’ensemble des montagnes karstiques du Guizhou, les agronomes chinois disent que la devise actuelle est la suivante : “de l’eau pure en abondance, des arbres et des murs pour protéger les sols, des champs de riz pour manger”. Cette forme de slogan remplace les mots d’ordre de la période maoïste. Il existe une règle dans l’ensemble de la Chine : ne pas créer de terrasses de cultures quand la pente dépasse 25°, l’espace étant alors réservé à la reforestation. Mais cette règle n’est quasiment pas respectée car pour les paysans le reboisement est avant tout synonyme de perte de terres cultivables. Les secteurs reforestés resteront rares tant qu’existera un conflit entre la politique de reboisement menée par l’administration et le besoin impérieux pour les paysans de conquérir les dernières terres encore libres situées sur les versants les plus raides. Cette appropriation des pitons aux pentes fortes témoigne d’une crise sans précédent de l’environnement dans des terroirs surpeuplés à l’environnement sacrifié. Mots-clés : érosion, sols, terre arable, terroir, aménagement, versant, karst, Guizhou, Chine. Auteur : |
ch_14 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 | 1.5 MB | Livre | 01-02-2007 00:00 | 1 | 1 048 | |
Information sur le fichier - Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 013_018)Taille du fichier : 1.7 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 20-04-2007 00:00 Chargements : 793 Catégorie : Livre Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang. La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km. Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m. Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases. Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres. Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions 2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93. Auteur : |
Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 013_018) | 1.7 MB | Livre | 20-04-2007 00:00 | 1 | 793 | |
Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 _ Couverture | 1.8 MB | Livre | 11-02-2007 00:00 | 1 | 797 | ||
Information sur le fichier - Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 019_024)Taille du fichier : 1.8 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 20-04-2007 00:00 Chargements : 762 Catégorie : Livre Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang. La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km. Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m. Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases. Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres. Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions 2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93. Auteur : |
Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 019_024) | 1.8 MB | Livre | 20-04-2007 00:00 | 1 | 762 | |
Information sur le fichier - ch_09 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004Taille du fichier : 2 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 01-02-2007 00:00 Chargements : 1 545 Catégorie : Livre Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Chapitre 9 : Les grottes-tunnels de Chine, types et évolution Résumé : Une grotte-tunnel est un système perte-résurgence présentant généralement une rivière hypogée importante circulant dans des conduits de grandes dimensions. La notion de karst binaire est féconde lorsqu’elle est combinée à la notion d’étagement de grottes en zone de surrection, donc dans un contexte tectonique actif et de relaxation des contraintes. Dans les karsts de la plate-forme du Yangtse, de nombreux cours d’eau se forment dans des zones imperméables et donnent naissance à des grottes-tunnels de très grands gabarits lors de la traversée des massifs calcaires. Les types de grottes-tunnels sont très variés. Les ponts naturels désignent des tubes résiduels courts provenant du démantèlement de grottes-tunnels. Le géographe chinois Xu Xiake est à l’origine de l’expression Tian Sheng Qiao signifiant “pont naturel”. Certaines grottes-tunnels, de type monotunnel, peuvent présenter une confluence souterraine active comme à Biyun (Panxian) ou Duobindong (Xiuwen-Xifeng) dans le Guizhou. Les mono-tunnels à rétrécissements intermédiaires et obstructions sédimentaires sont illustrés par le système perte-résurgence de Yanfengdong- Ganhedong (Shizong, Yunnan) qui détient le plus haut porche de Chine (190 m). Les grottes-tunnels à coeur noyé et plan deltaïque de perte de charge sont symbolisées par la grande grotte-tunnel de Dadong-Longdong (Wufeng, Hubei). Les grottes-tunnels associant canyons à voûte effondrée et ponts naturels sont représentées par le type Yijiehe (Zhijin, Guizhou). Les grottes-tunnels à niveaux étagés sont illustrées par le système exemplaire de la Gebihe (Ziyun, Guizhou). Celui-ci traverse un massif de fengcong tandis que des tronçons fossiles, perchés à différents niveaux sur 400 m de dénivellation, ont enregistré les étapes de la surrection himalayenne. Les grottes-tunnels en série sont représentées par la Wutuhe (Panxian, Guizhou). Cette rivière présente une succession de parcours souterrain selon une série de grottestunnels séparées par des parcours aériens normaux ne résultant pas de l’effondrement de voûtes. Les grottes-tunnels sous vallée sèche sont illustrées par le type Gesohe (Panxian, Guizhou). Ce système perte-résurgence est alimenté par un bassin d’alimentation de 1 200 km2, d’où un débit à la perte pouvant dépasser 1 000 m3/s en forte crue. Les grottes-tunnels de capture sont caractérisées par une ou plusieurs captures d’un bassin hydrographique et topographique vers un autre. On connaît les grottes-tunnels de capture partielle de type Benxi Shuidong (Benxi, Liaoning) qui est un type intermédiaire entre le recoupement simple de méandre encaissé et la capture latérale d’une rivière vers une autre. Les grottes-tunnels de capture complexe comme à Shuanghe (Suiyang, Guizhou) associent une capture vraie et des captures locales. Une grotte-tunnel du Guizhou a une durée de vie de l’ordre de plusieurs millions d’années. Quand un tunnel devient sénile, un autre naît. L’histoire se perpétue tant qu’il y a une masse calcaire suffisante et une force tectonique qui soulève la montagne. Ce processus provoque un étagement des grottes-tunnels et s’effectue par le moyen du couple karstification-soulèvement. Un des problèmes majeurs est de savoir comment s’opère le passage d’un niveau de grotte-tunnel à un autre au cours du temps. Si la surrection tectonique est continue et régulière, on devrait avoir un seul grand réseau en canyon. Si la surrection est discontinue, le creusement karstique devrait se traduire par des niveaux étagés. Cet abandon ne peut se faire que par un processus de capture souterraine, lors d’une phase de surrection. Mais le système réagit aussi avec un certain retard (hystérésie) et dépend aussi du régime hydrologique, les eaux pouvant emprunter des parcours étagés lors des crues. Mots-clés : grotte-tunnel, karst, spéléogenèse, étagement, Gesohe, Gebihe, Guizhou, Chine. Auteur : |
ch_09 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 | 2 MB | Livre | 01-02-2007 00:00 | 1 | 1 545 | |
Information sur le fichier - ch_08 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004Taille du fichier : 2 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 01-02-2007 00:00 Chargements : 1 388 Catégorie : Livre Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Chapitre 8 : Diversité géomorphologique des karsts de montagne du Yunnan Résumé : Les karsts du Yunnan présentent un étagement bioclimatique et morphoclimatique complet, sur 5 000 m de dénivellation, l’un des plus remarquables de la planète, depuis les karsts tropicaux de basse et moyenne altitude de la bordure sud-est (fenglin-plaine à fenglin-ouvala) jusqu’aux karsts alpins et englacés du district de Lijiang, en passant par les karsts à poljés des plateaux prétibétains de Zhongdian. Son centre est occupé par le haut plateau du Yunnan, situé vers 2 000 m d’altitude, avec ses célèbres forêts de pierre comme à Lunan (Shilin). Cette région a subi également une déforestation dramatique au cours du XXème siècle, entraînant une intense érosion des sols, le décapage de nouvelles forêts de pierre incipientes et le soutirage des altérites dans l’endokarst. Du point de vue géologique, ces karsts font tous partie de la plateforme du Yangtse, l’une des plus vastes régions géotectoniques de Chine, qui s’étend de l’Himalaya à la Mer de Chine. Les karsts himalayens sont symbolisés par les Yulongxueshan (5 595 m), formés par des marbres du Dévonien recouverts par des glaciers. Ils présentent toutes les caractéristiques des karsts alpins : lapiés nus, dolines-puits, dépressions glacio-karstiques, karsts en roches moutonnées, karsts sousglaciaires. Cette zone de la bordure de l’Himalaya est marquée par une très forte surrection : encaissement du Jinshajiang sur plus de 3,5 km (canyon d’Hutiaoxia), terrasses fluviatiles étagées sur plus de 500 m (bassin de Daju) et forte sismicité. Entre Lijiang et Dali s’étend une zone karstique, entre 2 000 et 3 000 m, comprenant des hauts plateaux avec vallées semi-karstiques et poljés étagés ; le soutirage des altérites dans l’endokarst a été réactivé par la déforestation récente. Dans le double triangle du Yangtse, on observe de grands poljés au-dessus de 3 000 m et des vallées perchées avec pertes entre 3 000 et 4 000 m au contact des roches imperméables. Au-dessus de Dali, le massif Cangshan est formé par un karst anticlinal jeune entre 2 500 et 4 000 m dont la couverture de flysch a été décapée au cours du Quaternaire. Les karsts pré-tibétains de la région de Zhongdian, compris entre 3 200 et 4 900 m, font partie des Indosinides, vaste zone plissée allant du Tibet-Qinghai, Sichuan jusqu’à la frontière vietnamienne. Ils présentent des poljés d’altitude de grandes dimensions dont le poljé de Napahai (137 km2) situé à 3 250 m, avec au nord un drainage souterrain de grande ampleur vers la résurgence de Nixi. Deux sites hydrothermaux remarquables sont présents au sud-est : Shuoduoggang lié à une source chaude et Bashuitai lié à une source mésothermale. Les karsts à forêts de pierre du plateau du Yunnan sont visibles entre Kunming et la frontière du Guizhou. Sous le vocable “forêts de pierre”, on distingue deux formes de tailles différentes : les pinacles (shilin) pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de hauteur et les dents de pierre (shiya) de 1 à 2 m de haut. Les dents de pierre, récemment décapées par l’érosion, constituent le stade initial de formation des pinacles. Les forêts de pierre sont polygéniques et offrent une grande complexité puisque les premières morphologies à pinacles datent du Permien avant leur fossilisation par les basaltes de la formation Emeishan. On attribue les pinacles à l’action dominante de la cryptocorrosion sous altérites en milieu drainant ou de battement de nappe, puis à leur retouche en milieu aérien après érosion des sols. Néanmoins l’hypothèse d’une longue phase préparatoire d’altération isovolumétrique (fantômisation) le long des joints, en milieu non drainant et en période de calme tectonique, doit être envisagé. Mots-clés : karst, géomorphologie, étagement, climat, glacio-karst, forêt de pierre, Yunnan. Auteur : |
ch_08 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 | 2 MB | Livre | 01-02-2007 00:00 | 1 | 1 388 | |
Information sur le fichier - ch_05 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004Taille du fichier : 2.1 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 01-02-2007 00:00 Chargements : 1 407 Catégorie : Livre Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Chapitre 5 : Reconnaissance et explorations dans la préfecture de Bijie, province du Guizhou Résumé : Au nord-ouest du Guizhou, la préfecture de Bijie a une superficie de 26 846 km2 pour une altitude moyenne de 1 475 m et une densité de 226 hab/km2 réparties selon 35 nationalités. Bijie dispose d’un bon potentiel de développement par son agriculture, ses ressources minières et ses atouts touristiques. Drainée par la rivière Sanchahe, cours amont du Wujiang, cette région comporte 62 % de territoire karstique. La série stratigraphique atteint plusieurs milliers de mètres d’épaisseur. Du 14 au 29/03/2001, le gouvernement de Bijie, L’I.G.C.A.S. et le P.S.C.J.A. ont effectué une reconnaissance spéléologique dans six des huit districts de la préfecture afin d’évaluer les ressources karstiques. 20,4 km de conduits ont été ainsi topographiés. Les zones observées sont très diversifiées et s’étagent de 457 m à 2 901 m. Repassant parfois sur les traces d’expéditions japonaises, américaines et néozélandaises, nous avons ainsi reconnu des sites d’intérêt majeur tels que la grotte-tunnel active de Jiudongtian, qui est l’une des plus puissantes rivières souterraines connues, et le gouffre Yanzidongshujing, le plus élevé de la province du Guizhou, à plus de 2 500 m d’altitude. Cette reconnaissance a permis d’établir le grand intérêt spéléologique et scientifique des sites karstiques de la préfecture. La suggestion a été faite au gouvernement de donner la priorité à la connaissance et la protection des ressources en eaux karstiques par l’exploration et la pédagogie. Mots-clés : Guizhou, Bijie, Jinsha, Qianxi, Dafang, Nayong, Hezhang, perte, résurgence, puits, Wujiang. Auteur : |
ch_05 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 | 2.1 MB | Livre | 01-02-2007 00:00 | 1 | 1 407 | |
Information sur le fichier - ch_10 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004Taille du fichier : 2.5 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 01-02-2007 00:00 Chargements : 1 588 Catégorie : Livre Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Chapitre 10 : Les indicateurs du milieu enregistrés dans les karsts subtropicaux de Chine Relations avec l’évolution géomorphologique et les paléoenvironnements Résumé : Dans les karsts subtropicaux de Chine, les altérites, les dépressions et les grottes ont enregistré certains paramètres de l’évolution de l’environnement. Il est possible de présenter un référentiel provisoire d’indicateurs karstiques valables pour le milieu naturel sans l’homme et avec l’homme. Les indicateurs génériques désignent les familles d’indicateurs présents à l’extérieur et à l’intérieur du karst : morphologiques, hydrologiques, chimiques, biologiques, sédimentaires, anthropiques. Ces indicateurs peuvent être instantanés (débit, chimie de l’eau) ou non instantanés. Les indicateurs morphologiques et sédimentaires externes permettent d’apprécier la vitesse d’érosion et/ou de sédimentation. Les indicateurs internes (spéléothèmes, rythmites) enregistrent les signaux périodiques, voire instantanés, de l’évolution du milieu, mais également les indices d’occupation humaine. Les indicateurs spécialisés (ou haute résolution) sont plus précis ; c’est le cas d’une laminite fluorescente de stalagmite attestant la présence de matière organique en liaison avec l’activité biopédologique de saison chaude. C’est le cas aussi des microlamines enregistrant les épisodes pluvieux intra-annuels. Dans les karsts de Chine, les séquences de remplissage détritique et les spéléothèmes ont ainsi enregistré les changements climatiques, l’incidence de la mousson et le rôle de l’homme dans la déstabilisation des terroirs (déforestation). Les indicateurs sismo-tectoniques regroupent tous les effets instantanés ou décalés dans le temps liés aux ruptures de contraintes tectoniques : tremblements de terre ou bien cisaillements au contact ou au voisinage des vides karstiques par relaxation des contraintes. Ces indices vont des sismites instantanés (spéléothèmes brisés, rythmites liquéfiés) aux figures de tension (cisaillement) et d’éclatement de la roche et des concrétions qui sont la manifestation d’effets progressifs et/ou retardés. L’analyse des signaux environnementaux a pour but de caractériser les processus périodiques, les discontinuités et les processus d’accélération. En étudiant les archives du passé à basse et haute résolution, on constate des lois générales, en particulier les effets de la non linéarité de la flèche du temps. Quand un seuil est franchi, il y a accélération, puis décélération, avec périodicité ou pseudopériodicité. Cet aspect, valable pour les processus naturels, l’est aussi pour les sociétés humaines et les impacts homme / milieu. L’analyse de ces indicateurs permet donc de mieux comprendre les processus en cours à l’interface Nature / Sociétés, et de départager l’impact des paramètres locaux et globaux. Le concept de forçage doit être retenu quand des facteurs globaux deviennent dominants et transcendent les influences locales, cas des changements climatiques en grande partie d’origine astronomique, mais phénomène valable pour les sociétés dans le cas de la pression démographique, des guerres, de la mondialisation. Mots-clés : indicateur, spéléothème, remplissage, sismite, paléoenvironnement, paléoclimat, karst subtropical, Chine. Auteur : |
ch_10 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 | 2.5 MB | Livre | 01-02-2007 00:00 | 1 | 1 588 | |
Information sur le fichier - Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 007_012)Taille du fichier : 2.5 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 20-04-2007 00:00 Chargements : 778 Catégorie : Livre Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang. La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km. Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m. Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases. Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres. Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions 2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93. Auteur : |
Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 007_012) | 2.5 MB | Livre | 20-04-2007 00:00 | 1 | 778 | |
Information sur le fichier - ch_02 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004Taille du fichier : 2.7 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 31-01-2007 00:00 Chargements : 1 450 Catégorie : Livre Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Chapitre 2 : Explorations dans le district de Liuzhi, province du Guizhou Version du 25/04/2004 Résumé : Le karst du plateau de Xingchang est situé dans le district de Liuzhi, à l’ouest du Guizhou, dans une région pauvre, mais présentant une histoire géologique et humaine d’une remarquable richesse. Ici, en 1997, 1998 et 2001, nous avons exploré 22 km de galeries dans quatre réseaux remarquables. Le plateau, situé vers 1 500 m d’altitude, correspond au rebord ouest du synclinal triasique de Baixing. Il est traversé d’ouest en est par deux systèmes pertes / résurgences dont les bassins d’alimentation sont localisés dans les terrains impermables du Permien. Le premier système, au nord, est celui de la Gaoluhe. Il donne directement accès à un réseau exploré sur 12 km environ, avec une traversée allant de la perte actuelle à la résurgence temporaire de trop-plein appelée Ganlondong. Situé 2 km au nord-ouest, le réseau fossile de Wuliudaxiaodong, connu sur plus de 4 km, est probablement un maillon important de l’ancien système de la Gaoluhe. A une période encore indéterminée, la rivière de surface traversait le plateau de part en part à la faveur des couches argileuses recouvrant les calcaires et dolomies du Trias inférieur. Puis, la rivière s’est enfouie dans une cavité dont l’entrée est aujourd’hui masquée par l’érosion. Cette grotte constitue donc le premier parcours souterrain connu de la Gaoluhe. Au sud, le système de la Heitanghe débute par une perte impénétrable. Cependant, la rivière souterraine apparaît furtivement, à deux reprises, dans la grotte de Liangjiadong, connue sur plus de 2 km. Cette vaste grotte présente le tracé du paléocollecteur perché 50 à 100 m au-dessus de la rivière, mais fortement transformée par les effondrements de la voûte. Le réseau fossile de Fujiadadong, de 5 km de développement, correspond probablement au prolongement nord-est de ce paléodrain de l’ancien système de la Heitanghe. Aujourd’hui, le système a migré vers l’est en direction d’une résurgence qui n’est pas encore localisée. La géométrie des systèmes et paléosystèmes karstiques, dont on ne connaît que quelques maillons disposés en patte d’oie, suggère une évolution spatiale et temporelle par migration des systèmes vers l’est en fonction de la surrection tectonique et du creusement des vallées. La possibilité de jonctions spéléologiques entre les différents réseaux n’est ni évidente, ni exclue. En outre, l’intérêt humain des ces grottes géantes doit être souligné à propos de leur exploitation, notamment pour les nitrates et le gypse, mais aussi pour leur fonction de grotte-forteresse. C’est le cas de Fujiadadong et surtout de Anjiadong qui a été, en 1950, le théà¢tre d’un combat funeste entre l’Armée Populaire de Libération et les “brigands” assiégés. Mots-clés : Guizhou, Liuzhi, Sanchahe, perte, résurgence, grotte-forteresse, nitrate, gypse, opium. Auteur : |
ch_02 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 | 2.7 MB | Livre | 31-01-2007 00:00 | 1 | 1 450 | |
Information sur le fichier - Fin : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004Taille du fichier : 2.8 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 01-02-2007 00:00 Chargements : 756 Catégorie : Livre Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Conclusion et perspectives Additif : Expédition Nationale Guizhou 2003 Principaux résultats Bibliographie Remerciements Table des matières Auteur : |
Fin : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 | 2.8 MB | Livre | 01-02-2007 00:00 | 1 | 756 | |
Information sur le fichier - Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : Introduction (p 001_006)Taille du fichier : 2.9 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 11-02-2007 00:00 Chargements : 808 Catégorie : Livre Description : Vingt ans après notre première expédition, voici donc notre cinquième ouvrage de synthèse consacré aux grottes et aux karsts de Chine. Ce nouveau Spelunca mémoires fait suite à une série de un Spelunca mémoires et trois Karstologia mémoires. Contrairement à l’habitude il a été réalisé sur un temps très court poussé par la nécessité de faire un point précis sur le réseau de la Shuanghe et d’en publier la topographie intégrale, mais aussi pour des contraintes de délai de financement. Les résultats traités dans cet ouvrage concernent donc les travaux effectués au cours des expéditions Guizhou 2004 et Guizhou 2005 qui ont topographié respectivement 18 et 33 km de cavités. Ils s’appuient bien entendu sur la suite d’expéditions précédentes et notamment Yungui 2001, Guizhou 2003.Toutes les zones d’études se situent dans la province du Guizhou dans les districts de Zheng’an Suiyang Qianxi et Xiuwen. Auteur : |
Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : Introduction (p 001_006) | 2.9 MB | Livre | 11-02-2007 00:00 | 1 | 808 | |
Information sur le fichier - Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_3 (p 073_082)Taille du fichier : 3.2 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 21-04-2007 00:00 Chargements : 885 Catégorie : Livre Description : La grotte de Cizhudong n’est certes pas une de nos trouvailles. Elle a fait l’objet d’une topographie en 1988 par la même équipe sino-japonaise qui avait entamé le réseau de Shuanghe. Sa longueur topographiée était alors de 2 500 m. En 1998, Richard Maire en compagnie d’un club spéléo de Guiyang fait une reconnaissance et en rapporte une description en page 209 et 210 du Karstologia Mémoire n° 9 où il souligne des caractères remarquables de cette grotte, signalant notamment les grandes cheminées d’équilibre. Les coordonnées de l’entrée en UTM 48R WGS84 sont : est 638275, nord 2994439, altitude 860 m, elle se trouve donc sur le territoire du district de Qianxi. Pour s’y rendre, le plus pratique est d’utiliser la toute récente autoroute qui va de Guiyang à Bijie, de sortir à Liuguang, de naviguer 18 km vers l’aval sur le lac de retenue du Wujiang et de remonter 1 km à pied le long d’un canyon affluent. Auteur : |
Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_3 (p 073_082) | 3.2 MB | Livre | 21-04-2007 00:00 | 1 | 885 | |
Information sur le fichier - ch_04 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004Taille du fichier : 3.2 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 31-01-2007 00:00 Chargements : 1 430 Catégorie : Livre Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Chapitre 4 : Explorations dans le district de Suiyang, province du Guizhou Résumé : Les systèmes karstiques de la Shuanghe se situent dans le district de Suiyang, dans le nord du Guizhou. Ils regroupent actuellement plus de 50 km de réseaux, répartis en deux systèmes drainés par deux émergences. Les explorations ont débuté en 1988-95 par les spéléologues japonais et chinois (26 km) et ont continué avec notre équipe franco-chinoise en février-mars 2001 (24 km de première). Cette zone karstique remarquable de 6 x 5 km, se développe dans les calcaires et dolomies du Cambrien moyen-supérieur et de l’Ordovicien inférieur entre 670 m et 1 500 m d’altitude. Le système de la résurgence de Shuangheshuidong comporte cinq réseaux totalisant un développement topographié de 18 327 m : Zhenjiaodong (1 871 m), Longtanzishuidong (2 235 m), Tuanduiwoshuidong (9 709 m), Hejiaodong (1 104 m) et Shalindong (3 408 m). Il est alimenté à l’ouest par deux pertes pérennes situées à l’extrémité de deux vallées aveugles très encaissées, au niveau de deux dolines profondes : Longtanzishuidong au nord et Tuanduiwoshuidong au sud. Les deux rivières souterraines confluent dans le réseau aval de Shuangheshuidong. Le système de la résurgence de Longtan (Dayuquan), situé plus à l’est, comporte trois réseaux totalisant 31 720 m : Hongzaozi-Mahuangdong (18 103 m), Pixiaodong (12 117 m) et Dafengdong (1 500 m). L’intense karstification souterraine est organisée d’ouest en est à partir de pertes de canyons et vallées aveugles et d’une grande perte de poljé qui traverse probablement le chaînon calcaire pour alimenter le réseau Hongzaozidong-Mahuangdong (collecteur de la rivière Timide). Ce fonctionnement fluvio-karstique, par des absorptions concentrées, fait intervenir l’existence d’une couverture imperméable résiduelle de grès et de shales de l’Ordovicien qui a permis l’établissement d’un réseau de vallées actives peu à peu capturées en aval par l’absorption karstique. En février 2003 notre équipe franco-chinoise a effectué plusieurs jonctions et découvert de nouvelles galeries, faisant du réseau de la Shuanghe le plus long de Chine (54 km) et depuis 2004 un parc national. Mots-clés : Guizhou, Suiyang, Shuanghe, Cambrien, Ordovicien, perte, résurgence, parc national. Auteur : |
ch_04 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 | 3.2 MB | Livre | 31-01-2007 00:00 | 1 | 1 430 | |
Information sur le fichier - ch_18 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004Taille du fichier : 3.2 MB Version : 1 Date de chargement sur le serveur : 01-02-2007 00:00 Chargements : 804 Catégorie : Livre Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 - Chapitre 18 : Comptes rendus d’expéditions Résumé : Ce chapitre a pour but de retracer l’ambiance et le contenu des principales expéditions réalisées entre 1997 et 2001 sous la forme de carnets de route. Yungui 97 marque le retour de nos expéditions en Chine par une reconnaissance du Nord Yunnan. Shuidong 97 rappelle les péripéties d’une expédition plongée effectuée dans l’une des plus grandes grottes touristiques de Chine (Liaoning). Yungui 98 se focalise sur le district de Liuzhi (Guizhou) alors que Lijiang 98 raconte les détails d’une reconnaissance libre sur les hauts karsts du Nord Yunnan. Panxian 2000 souligne les contacts locaux et la multiplicité des visites au sein du district de Panxian (Guizhou) alors que Guizhou 2001 insiste surtout sur le rythme trépidant d’une expédition de deux mois qui a engrangé plus de 60 km de topographies et subi deux rapatriements sanitaires. Mots-clés : récit, expédition, Liaoning, Benxi, Suiyang, Panxian, Liuzhi, Bijie, Guizhou, Yunnan. Auteur : |
ch_18 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 | 3.2 MB | Livre | 01-02-2007 00:00 | 1 | 804 |
Les fichiers .zip sont décompactables avec un logiciel comme 7zip.
Les fichiers .tgz ou tar.gz sont plus spécifiquement orientés Linux (Gzip et Tar).