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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 16 : Développement du tourisme ethno-karstique
dans la province du Guizhou
Résumé : Le tourisme est devenu le premier
secteur économique mondial. En 2001, la Chine arrivait
en 5ème rang (33,2 millions) des destinations
touristiques internationales. Le tourisme intérieur
chinois est en 2002 le plus gros marché touristique
intérieur du monde. On assiste à un bouleversement
des moeurs nationales. Les citadins chinois découvrent
les loisirs et consacrent plus de 30 % de leurs
économies aux voyages. La politique nationale de
mise en valeur de l’Ouest du pays a été réactualisée en
janvier 2000 avec la “Stratégie de Développement du
Grand Ouest” afin de remédier au retard accumulé par
les régions occidentales. Depuis l’adhésion de la
Chine à l’O.M.C. (Organisation Mondiale du Commerce)
en 2001, on assiste à une normalisation du
secteur touristique avec le développement des investissements
étrangers. Dans ce contexte ouvert sur la
mondialisation, le tourisme ethno-karstique dans le
Guizhou constitue un exemple remarquable d’évolution
économique. De 1990 à 2000, le nombre de
touristes extérieurs (étrangers et Chinois de l’extérieur)
est passé de 24 000 à 184 000. Par rapport aux
douze provinces et/ou régions autonomes de l’Ouest,
le Guizhou se situe en huitième position. Le nouveau
projet de développement du tourisme dans le Guizhou,
lancé en 2001, est un plan à long terme sur 20 à
50 ans. Il se fonde sur les spécificités de la province :
nécessité de créer des emplois et d’obtenir des bénéfices
rapides dans les zones pauvres, développement
de l’écotourisme, protection du milieu karstique très
fragile (reforestation), préservation du patrimoine
culturel ethnique. Le concept de tourisme ethnokarstique
est l’association de deux concepts déjà connus
: le tourisme ethnique et le tourisme karstique. En
1982, le bureau touristique provincial a choisi de créer
deux circuits : le circuit ouest dédié aux sites karstiques
et le circuit est consacré aux villages ethniques ;
on assiste aussi à une symbiose des deux activités.
Aujourd’hui, le triangle Est-Yunnan, Nord Guangxi
et Sud-Ouest du Guizhou constitue la plus grande
concentration de richesses ethno-karstiques de la planète.
Si le Yunnan et le Guangxi sont déjà célèbres
avec les “forêts de pierre” de Shilin et les “forêts de
pitons” de Guilin, le Guizhou demeure encore peu
développé à cause des infrastructures insuffisantes.
Le patrimoine culturel plurimillénaire est l’une des
grandes richesses du Guizhou qui concentre de multiples
ethnies, dont la minorité Miao, la plus importante.
Dès 1990, les autorités ont sélectionné plus de
cinquante villages habilités à recevoir les touristes.
Dans les préfectures de l’Est, on est conscient de la
concurrence du Guizhou occidental qui détient les
plus beaux sites naturels gérés au niveau provincial.
En ouvrant des villages ethniques, les bureaux touristiques
préfectoraux savent que l’investissement est
beaucoup plus faible que l’aménagement d’un site
naturel. Le citoyen du monde du XXIème siècle est en
manque d’authenticité et de diversité. Le tourisme
ethno-karstique en Chine du Sud-Ouest répond notamment
à ce manque. La société mondiale a besoin
de se tourner vers ses origines et de maintenir ses
particularités sans lesquelles elle perd son à¢me.
L’exemple du Guizhou permet d’analyser les processus
du développement touristique dans une région qui
pourrait devenir une grande destination touristique.
Après les invasions, les guerres, les révoltes, les
échanges divers qui ont participé à la diversité des
sociétés du Guizhou, la dernière confrontation entre le
tourisme et les identités ethniques sera peut-être la
plus puissante, la plus complexe et la plus insidieuse.
Mots-clés : tourisme, développement, karst,
minorité ethnique, Organisation Mondiale du Commerce,
Guizhou, Yunnan, Chine.
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ch_16 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang.
La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent
de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km.
Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m.
Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques
déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases.
Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres.
Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances
actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement
le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs
pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions
2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93.
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 037_042) |
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Description : Le district de Zheng’an est situé dans le nord du Guizhou. Sa superficie est de 2 595 km2 et son altitude varie de 400 à 1800 m. L’ensemble du territoire est drainé au nord-est par la rivière Furongjiang, un gros affluent du Wujiang qui rejoint au nord le Changjiang, plus connu sous le non de Yang Tsé Kiang. Le climat bénéficie des caractéristiques propres au nord du Guizhou avec une pluviométrie de 1200 mm/an et une température moyenne de 16,7 °C.
Zheng’an est très peu industrialisé et ses ressources
sont presque exclusivement agricoles, de sorte que ses 600 000 habitants sont à 95% des paysans. Il en résulte un revenu moyen par habitant particulièrement faible de 1054 yuans par an, soit 100 euros par an. De fait, cette partie du Guizhou est incluse dans le plan national de lutte contre la pauvreté.
En 2004, notre reconnaissance spéléologique a été la première du genre sur ce district. Nous avions alors visité quatre secteurs situés à l’est, à l’ouest, au nord et au sud. Ce coup de filet a permis de mettre le doigt sur trois unités karstiques de grand intérêt. En 2005, nous transformons l’essai sur le synclinal de Fuyan en explorant le réseau de Mà¡wà¡ngdà²ng sur plus de 17 km sans pour autant en venir à bout. Au total, Zheng’an possède maintenant 20 649 m de réseaux topographiés dont 18 713 m sur le seul canton de Fuyan. Compte tenu du fait que les expéditions étaient relativement courtes, on peut être certain que ce district recèle d’autres trésors spéléologiques.
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_2 (p 051_062) |
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Description : Comme nous venons de le voir l’exploration spéléologique de la terre chinoise n’en finit jamais d’apporter de nouvelles découvertes toutes plus belles les unes que les autres. Elles s’enchainent de provinces en districts au gré des massifs. Qui de la plus longue grotte de Chine aux puits vertigineux ou aux salles démesurées en passant par toutes les autres cavités explorées en chemin, à chaque fois tout recommence avec de nouveaux points d’interrogations...
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : conclusion (p 151_152) |
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Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang.
La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent
de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km.
Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m.
Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques
déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases.
Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres.
Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances
actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement
le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs
pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions
2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93.
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 043_048) |
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Catégorie : Livre
Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 19 : Stages de formation technique de
spéléologie en Chine - 1997-1998
Résumé : Deux stages de formation à la spéléologie
ont été réalisés en 1997 (Liupanshui) et 1998
(Guiyang) à la demande de “Science and
Technology Commission of Guizhou Province” et
du “Guizhou Outdoor Activities and Arts Center of
Guiyang” (G.O.A.C.). Ils ont réuni 37 stagiaires en
1997 (dont deux indonésiens) et une trentaine en
1998. L’encadrement technique a été effectué en
1998 par quatre spéléologues français et Zhang
Shouyue pour la traduction en chinois. Les dépenses
de l’encadrement ont été prises en charge par la
partie chinoise. L’immense richesse karstique de la
Chine, son énorme population et l’augmentation du
niveau de vie vont générer un nombre de plus en
plus important de spéléologues qui auront besoin
de formation technique. Ce type de collaboration
mérite d’être renouvelé malgré les difficultés d’organisation.
Ce partage donne lieu à des échanges
enrichissants qui dépassent largement le cadre de la
spéléologie. Mentalités chinoises et occidentales
sont faites pour se compléter.
Mots-clés : spéléologie, stage technique, sport,
Liupanshui, Guiyang, Chine.
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ch_19 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Catégorie : Livre
Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang.
La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent
de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km.
Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m.
Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques
déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases.
Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres.
Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances
actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement
le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs
pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions
2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93.
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spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 031_033) |
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Catégorie : Livre
Description : Les pages qui vont suivre sont ni plus ni moins la retranscription intégrale du journal de bord que Carole a rédigé et mis en forme lors de l’expédition Guizhou 2005. Olivier a contribué également par le récit de trois jours d’explorations et Jean a ajouté au début la retranscription de quelques courriers d’organisation pré-expédition ainsi que les deux pages finales, quand l’expé s’est vue privée de son reporter. Les photos sont de tout un chacun, Carole ayant, chaque jour, récupéré de-ci de-là informations, textes et photos pour les assembler selon son propre feeling. On peut ainsi suivre la saga Guizhou 2005 par une multitude de petits détails... comme si vous y étiez !
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_5 (p 091_110) |
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Catégorie : Livre
Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang.
La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent
de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km.
Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m.
Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques
déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases.
Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres.
Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances
actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement
le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs
pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions
2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93.
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spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 034_036) |
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Catégorie : Livre
Description : Le district de Zheng’an est situé dans le nord du Guizhou. Sa superficie est de 2 595 km2 et son altitude varie de 400 à 1800 m. L’ensemble du territoire est drainé au nord-est par la rivière Furongjiang, un gros affluent du Wujiang qui rejoint au nord le Changjiang, plus connu sous le non de Yang Tsé Kiang. Le climat bénéficie des caractéristiques propres au nord du Guizhou avec une pluviométrie de 1200 mm/an et une température moyenne de 16,7 °C.
Zheng’an est très peu industrialisé et ses ressources
sont presque exclusivement agricoles, de sorte que ses 600 000 habitants sont à 95% des paysans. Il en résulte un revenu moyen par habitant particulièrement faible de 1054 yuans par an, soit 100 euros par an. De fait, cette partie du Guizhou est incluse dans le plan national de lutte contre la pauvreté.
En 2004, notre reconnaissance spéléologique a été la première du genre sur ce district. Nous avions alors visité quatre secteurs situés à l’est, à l’ouest, au nord et au sud. Ce coup de filet a permis de mettre le doigt sur trois unités karstiques de grand intérêt. En 2005, nous transformons l’essai sur le synclinal de Fuyan en explorant le réseau de Mà¡wà¡ngdà²ng sur plus de 17 km sans pour autant en venir à bout. Au total, Zheng’an possède maintenant 20 649 m de réseaux topographiés dont 18 713 m sur le seul canton de Fuyan. Compte tenu du fait que les expéditions étaient relativement courtes, on peut être certain que ce district recèle d’autres trésors spéléologiques.
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_2 (p 063_072) |
3.4 MB |
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Description : La grotte de Cizhudong n’est certes pas une de nos trouvailles. Elle a fait l’objet d’une topographie en 1988 par la même équipe sino-japonaise qui avait entamé le réseau de Shuanghe. Sa longueur topographiée était alors de 2 500 m. En 1998, Richard Maire en compagnie d’un club spéléo de Guiyang fait une reconnaissance et en rapporte une description en page 209 et 210 du Karstologia Mémoire n° 9 où il souligne des caractères remarquables de cette grotte, signalant notamment les grandes cheminées d’équilibre.
Les coordonnées de l’entrée en UTM 48R WGS84 sont : est 638275, nord 2994439, altitude 860 m, elle se trouve donc sur le territoire du district de Qianxi. Pour s’y rendre, le plus pratique est d’utiliser la toute récente autoroute qui va de Guiyang à Bijie, de sortir à Liuguang, de naviguer 18 km vers l’aval sur le lac de retenue du Wujiang et de remonter 1 km à pied le long d’un canyon affluent.
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_3 (p 073_082) |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Version du 25/04/2004
Sommaire, Préface, Avant propos, Introduction générale, Introduction géographique : 43 pages histoire de se mettre dans le contexte de cet ouvrage...
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Introduction : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
3.5 MB |
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Catégorie : Livre
Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 17 : Les recherches spéléologiques
Version du 25/04/2004
Résumé : En Chine, les inter-relations hommes-
grottes sont les plus diversifiées et les plus
développées du globe, particulièrement en Chine
centrale et du Sud-Ouest. Dans la Chine loessique
du Nord, l’habitat troglodytique artificiel abrite 10
à 40 millions de personnes. L’homme de la Préhistoire
a fréquenté les cavités, cependant aucune
grotte à peintures n’est connue. Au cours des siècles,
les grottes ont joué plusieurs fonctions : habitats
permanents, abris temporaires, refuges contre
les envahisseurs et les bandits, parcs à bétail, réserves
d’eau, exploitation des nitrates et du gypse, etc.
Au XVIIème siècle, le géographe Xu Xiake explore
et décrit 300 grottes ; il devient le premier grand
karsto-spéléologue. Mais la spéléologie moderne
doit attendre les années 1980 avec l’ouverture de la
Chine à l’économie de marché. Depuis cette date,
plus de 1 200 km de conduits ont été topographiés
(dont 320 km dans le Guizhou) au cours de plus de
85 expéditions étrangères effectuées en collaboration
avec les scientifiques chinois. Le potentiel
d’exploration et d’études scientifiques est énorme
pour les générations futures.
Mots-clés : spéléologie, karstologie, archéologie,
grotte, Chine, historique, habitat troglodytique, expéditions.
Abstract: Historic and overview of caving
research in China. In China, the relations
between man, karst and caves are the most varied
and developed in the world, especially in Central
and South-West China. In the loessic area of North
China, the artificial troglodytic houses concerns
10 to 40 millions of inhabitants. The prehistoric
man used caves for a long time, but no painted
caves have never been discovered in the country.
During the last centuries, caves have had several
functions: permanent habitations, temporary
shelters, fortresses against invaders and bandits,
cattle-pens, water reservoirs, salpetre and gyspsum
mines, etc. During the XVIIth century, Xu Xiake
explored and described 300 caves ; he becomes the
first karsto-speleologist in the world. But modern
speleology begins really in 1980 with the recent
opening of China to capitalism. Since this period,
more than 1200 km of cave have been measured by
more than 85 foreigner expeditions (320 km in
Guizhou) in collaboration with chinese scientific
teams. The potential of caving exploration and
scientific studies is huge for next generations.
Key-words: speleology, karstology, archeology, cave,
China, prehistoric, troglodytic, expedition.
1. Plongée Spéléo-Club
Jeunes Années (P.S.C.J.A.),
Vénissieux.
2. Institute of Geology and
Geophysics, Chinese
Academy of Sciences,
Beijing.
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ch_17 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Pages de garde
Version du 25/04/2004
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 14 : Lutte contre l’érosion et quête
des terres arables
L’aménagement des versants karstiques du Guizhou
Résumé : Dans le Guizhou, l’aménagement
des cônes karstiques dénudés les plus érodés
exprime une réaction de survie par rapport à la
diminution des terres arables et à l’augmentation
de la population. La mise en culture de chaque
pouce de terrain, la construction de murs entre les
dents de pierre et la culture dite en “pot de fleurs”
sont des marqueurs du désastre écologique de la
Chine rurale. Autre indicateur significatif, les
cultures sur pente sous la forme de terrasses sans
murs de soutènement sur des versants de plus en
plus escarpés, notamment sur roches pélitiques
(Permien, Trias). Ces types de mise en culture
montrent que les paysans ont un besoin urgent de
nouvelles terres. L’aménagement des terroirs
karstiques a été étudié plus particulièrement dans
le district montagneux de Panxian où l’érosion des
sols a fait des ravages sur les versants. Pour faire
face à cette situation difficile, les paysans ont
réalisé des aménagements variés en fonction de la
topographie, avec une utilisation maximale des
terroirs, y compris à l’intérieur des vastes entrées
de cavités (avens-jardins), phénomène original
propre à la Chine.
Ainsi, dans le Guizhou, les paysans confrontés
à la surpopulation des terroirs de montagne ont
deux impératifs : 1/ se nourrir et conquérir de
nouvelles terres, y compris dans des zones
potentiellement instables ; 2/ sauvegarder la valeur
de ces terres en essayant de limiter au maximum
l’érosion des sols.
Le gouvernement central, relayé par les
gouvernements provinciaux et des districts, est
conscient de l’état désastreux de l’environnement
de la Chine intérieure. Aussi, des panneaux
d’information visent à sensibiliser l’opinion
publique sur l’utilité de replanter des arbres pour
protéger les sols et aussi pour amoindrir l’effet des
crues. En effet, c’est toute la Chine qui est concernée
par les conséquences de la déforestation et de
l’érosion des sols. Comme les bassins amont se vident progressivement de leurs altérites, les petites
rivières puis les grands fleuves, riches en limons,
exhaussent leurs lits dans leur partie aval. Des
incitations publiques ont été prises pour essayer
d’enrayer le phénomène. Certaines encouragent la
construction de murs pour soutenir les terrasses
d’altérites. Ces travaux de grande ampleur sont
financés en partie par le gouvernement central, les
campagnes devant fournir la main-d’oeuvre.
Dans le district de Puding, comme pour
l’ensemble des montagnes karstiques du Guizhou,
les agronomes chinois disent que la devise actuelle
est la suivante : “de l’eau pure en abondance, des
arbres et des murs pour protéger les sols, des
champs de riz pour manger”. Cette forme de
slogan remplace les mots d’ordre de la période
maoïste. Il existe une règle dans l’ensemble de la
Chine : ne pas créer de terrasses de cultures quand
la pente dépasse 25°, l’espace étant alors réservé à
la reforestation. Mais cette règle n’est quasiment
pas respectée car pour les paysans le reboisement
est avant tout synonyme de perte de terres
cultivables. Les secteurs reforestés resteront rares
tant qu’existera un conflit entre la politique de
reboisement menée par l’administration et le besoin
impérieux pour les paysans de conquérir les
dernières terres encore libres situées sur les versants
les plus raides. Cette appropriation des pitons aux
pentes fortes témoigne d’une crise sans précédent
de l’environnement dans des terroirs surpeuplés à
l’environnement sacrifié.
Mots-clés : érosion, sols, terre arable, terroir,
aménagement, versant, karst, Guizhou, Chine.
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ch_14 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
1.5 MB |
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01-02-2007 00:00 |
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