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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 13 : Une crise de l’environnement sans
précédent : déforestation et érosion des
sols dans la province du Guizhou
Résumé : Depuis des décennies, la Chine est
confrontée à une catastrophe écologique majeure
liée à la déforestation massive et à la perte des terres
arables qui est entretenue par la surpopulation
rurale. De fait, la Chine est actuellement au bord
d’un gouffre symbolisé par une fracture située à la
limite écologie / développement. Dans les karsts du
Guizhou, les sols et altérites sont issus essentiellement
de l’altération d’anciennes couvertures non
carbonatées du Paléozoïque et du Trias. Ces couvertures
meubles, support nourricier de l’agriculture,
résultent donc d’une longue évolution
géochimique remontant au Tertiaire. La disparition
climato-anthropique des sols en terrains karstiques,
via la déforestation, représente donc une
perte irrémédiable à l’échelle humaine
Cette déstabilisation anthropogène des milieux,
accentuée par le climat de mousson, est liée à un
“forçage” social et socio-économique dépendant
au départ de la conjugaison de deux facteurs décisifs
: d’un côté un système féodal des “landlords”
qui a perduré jusqu’en 1949, de l’autre côté une
population paysanne pauvre et de plus en plus
nombreuse qui a un besoin vital de nouvelles terres.
La grande révolution paysanne des Taipings au
XIXème siècle qui a suivi la guerre de l’Opium, puis
les trois guerres civiles révolutionnaires au cours
de la première moitié du XXème siècle ont eu pour
but de redonner la terre aux paysans, en abolissant
l’ancien système féodal. Au cours de la deuxième
moitié du XXème siècle , la politique maoïste d’industrialisation
du “Grand Bond en Avant” (1958-
61), puis la nouvelle réforme agraire de Deng Xiao
Ping en 1978-80, ont donné le coup de grà¢ce à
l’environnement.
Dans la province du Guizhou, les paysages des
jeunes “forêts de pierre” provoquées par l’érosion
des sols est une image lourde de sens. Cette province
montagneuse de 36 millions d’habitants, à
forte densité rurale (> 204 hab/km2), est typique
pour l’étude de la déforestation, de l’érosion et de
la conservation des terres arables. Ces “forêts de
pierre” incipientes sont formées par des dents de
pierre pouvant atteindre quelques mètres de haut ;
elles traduisent le décapage de sols et altérites lors
des pluies violentes de mousson et la mise au jour
de reliefs calcaires irréguliers et émoussés, appelés
crypto-lapiés, qui se sont formés par corrosion sous
la couverture semi-perméable. En fonction de la
pente, l’érosion des sols s’effectue en trois phases :
1) transit oblique des fines et ravinement de la
couverture d’altérites (bad-lands) ;
2) atterrissement à la base des versants et dans les
dépressions ;
3) soutirage dans l’endokarst par des dolines-pertes
et des effondrements.
Dans l’ensemble des cavités explorées, certaines
galeries présentent des épaisseurs importantes
d’argiles et de limons de décantation qui attestent
l’importance des soutirages dans le karst souterrain.
Comme le taux de terres arables per capita
diminue, les paysans ne sont pas favorables à la
reforestation. Surpopulation, crise de l’environnement
et aléas climatiques placent donc la Chine
dans une situation de risque de pénurie alimentaire
malgré une meilleure rentabilité agricole.
Mots-clés : déforestation, érosion des sols, écologie,
forêt de pierre, Guizhou, Chine.
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ch_13 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 14 : Lutte contre l’érosion et quête
des terres arables
L’aménagement des versants karstiques du Guizhou
Résumé : Dans le Guizhou, l’aménagement
des cônes karstiques dénudés les plus érodés
exprime une réaction de survie par rapport à la
diminution des terres arables et à l’augmentation
de la population. La mise en culture de chaque
pouce de terrain, la construction de murs entre les
dents de pierre et la culture dite en “pot de fleurs”
sont des marqueurs du désastre écologique de la
Chine rurale. Autre indicateur significatif, les
cultures sur pente sous la forme de terrasses sans
murs de soutènement sur des versants de plus en
plus escarpés, notamment sur roches pélitiques
(Permien, Trias). Ces types de mise en culture
montrent que les paysans ont un besoin urgent de
nouvelles terres. L’aménagement des terroirs
karstiques a été étudié plus particulièrement dans
le district montagneux de Panxian où l’érosion des
sols a fait des ravages sur les versants. Pour faire
face à cette situation difficile, les paysans ont
réalisé des aménagements variés en fonction de la
topographie, avec une utilisation maximale des
terroirs, y compris à l’intérieur des vastes entrées
de cavités (avens-jardins), phénomène original
propre à la Chine.
Ainsi, dans le Guizhou, les paysans confrontés
à la surpopulation des terroirs de montagne ont
deux impératifs : 1/ se nourrir et conquérir de
nouvelles terres, y compris dans des zones
potentiellement instables ; 2/ sauvegarder la valeur
de ces terres en essayant de limiter au maximum
l’érosion des sols.
Le gouvernement central, relayé par les
gouvernements provinciaux et des districts, est
conscient de l’état désastreux de l’environnement
de la Chine intérieure. Aussi, des panneaux
d’information visent à sensibiliser l’opinion
publique sur l’utilité de replanter des arbres pour
protéger les sols et aussi pour amoindrir l’effet des
crues. En effet, c’est toute la Chine qui est concernée
par les conséquences de la déforestation et de
l’érosion des sols. Comme les bassins amont se vident progressivement de leurs altérites, les petites
rivières puis les grands fleuves, riches en limons,
exhaussent leurs lits dans leur partie aval. Des
incitations publiques ont été prises pour essayer
d’enrayer le phénomène. Certaines encouragent la
construction de murs pour soutenir les terrasses
d’altérites. Ces travaux de grande ampleur sont
financés en partie par le gouvernement central, les
campagnes devant fournir la main-d’oeuvre.
Dans le district de Puding, comme pour
l’ensemble des montagnes karstiques du Guizhou,
les agronomes chinois disent que la devise actuelle
est la suivante : “de l’eau pure en abondance, des
arbres et des murs pour protéger les sols, des
champs de riz pour manger”. Cette forme de
slogan remplace les mots d’ordre de la période
maoïste. Il existe une règle dans l’ensemble de la
Chine : ne pas créer de terrasses de cultures quand
la pente dépasse 25°, l’espace étant alors réservé à
la reforestation. Mais cette règle n’est quasiment
pas respectée car pour les paysans le reboisement
est avant tout synonyme de perte de terres
cultivables. Les secteurs reforestés resteront rares
tant qu’existera un conflit entre la politique de
reboisement menée par l’administration et le besoin
impérieux pour les paysans de conquérir les
dernières terres encore libres situées sur les versants
les plus raides. Cette appropriation des pitons aux
pentes fortes témoigne d’une crise sans précédent
de l’environnement dans des terroirs surpeuplés à
l’environnement sacrifié.
Mots-clés : érosion, sols, terre arable, terroir,
aménagement, versant, karst, Guizhou, Chine.
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ch_14 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 15 : Les ressources naturelles du Guizhou
Relations entre l’environnement et le
développement économique
Résumé : La province montagneuse du Guizhou
(176 128 km2), la plus pauvre de Chine, est
caractérisée par un milieu karstique montagnard
subtropical sur 73 % de son territoire et un riche
patrimoine naturel. Les ressources en eau sont
importantes, de l’ordre de 2 875 m3/an/personne,
mais elles sont réparties inégalement sur un plan
spatial et temporel à cause de la circulation souterraine
et de la longue saison sèche de novembre à
mars. Les problèmes environnementaux sont nombreux
à cause de l’érosion des sols et de la pollution
de l’eau. En raison des richesses minières (charbon,
fer, bauxite), les pollutions industrielles sont très
fortes dans les régions de production (bassin de
Shuicheng) et dans les grandes agglomérations
(Guiyang, Liupanshui, Anshun, Zunyi). Les effondrements
de terrain se sont développés là où la
nappe phréatique a été surexploitée comme dans la
conurbation de Liupanshui.
Le potentiel hydroélectrique est important avec
des ressources exploitables de 16,4 millions de kw.
La capitale provinciale, Guiyang (1 million d’habitants),
recouvre les districts de Nanming et Yunyan
sur une superficie de 156 km2; elle est confrontée à
de graves problèmes de pollution de l’air et de l’eau
et a un approvisionnement en eau insuffisant d’où
la création du lac-réservoir de Hongfenghu sur la
rivière Maotiao. Les paysages du Guizhou sont
parmi les plus beaux de Chine d’où la multiplication
des parcs naturels et le développement progressif
des ressources touristiques. Le site le plus
célèbre est celui de Huangguoshu avec la chute
d’eau la plus importante du pays tandis que le mont
Fanjing, avec ses forêts primaires étagées entre 700
et 2 700 m, a été reconnu en 1987 comme Réserve
de la Biosphère par l’UNESCO.
Mots-clés : ressource naturelle, environnement, eau,
hydroélectricité, barrage, développement, pollution,
Guizhou, Chine.
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ch_15 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 16 : Développement du tourisme ethno-karstique
dans la province du Guizhou
Résumé : Le tourisme est devenu le premier
secteur économique mondial. En 2001, la Chine arrivait
en 5ème rang (33,2 millions) des destinations
touristiques internationales. Le tourisme intérieur
chinois est en 2002 le plus gros marché touristique
intérieur du monde. On assiste à un bouleversement
des moeurs nationales. Les citadins chinois découvrent
les loisirs et consacrent plus de 30 % de leurs
économies aux voyages. La politique nationale de
mise en valeur de l’Ouest du pays a été réactualisée en
janvier 2000 avec la “Stratégie de Développement du
Grand Ouest” afin de remédier au retard accumulé par
les régions occidentales. Depuis l’adhésion de la
Chine à l’O.M.C. (Organisation Mondiale du Commerce)
en 2001, on assiste à une normalisation du
secteur touristique avec le développement des investissements
étrangers. Dans ce contexte ouvert sur la
mondialisation, le tourisme ethno-karstique dans le
Guizhou constitue un exemple remarquable d’évolution
économique. De 1990 à 2000, le nombre de
touristes extérieurs (étrangers et Chinois de l’extérieur)
est passé de 24 000 à 184 000. Par rapport aux
douze provinces et/ou régions autonomes de l’Ouest,
le Guizhou se situe en huitième position. Le nouveau
projet de développement du tourisme dans le Guizhou,
lancé en 2001, est un plan à long terme sur 20 à
50 ans. Il se fonde sur les spécificités de la province :
nécessité de créer des emplois et d’obtenir des bénéfices
rapides dans les zones pauvres, développement
de l’écotourisme, protection du milieu karstique très
fragile (reforestation), préservation du patrimoine
culturel ethnique. Le concept de tourisme ethnokarstique
est l’association de deux concepts déjà connus
: le tourisme ethnique et le tourisme karstique. En
1982, le bureau touristique provincial a choisi de créer
deux circuits : le circuit ouest dédié aux sites karstiques
et le circuit est consacré aux villages ethniques ;
on assiste aussi à une symbiose des deux activités.
Aujourd’hui, le triangle Est-Yunnan, Nord Guangxi
et Sud-Ouest du Guizhou constitue la plus grande
concentration de richesses ethno-karstiques de la planète.
Si le Yunnan et le Guangxi sont déjà célèbres
avec les “forêts de pierre” de Shilin et les “forêts de
pitons” de Guilin, le Guizhou demeure encore peu
développé à cause des infrastructures insuffisantes.
Le patrimoine culturel plurimillénaire est l’une des
grandes richesses du Guizhou qui concentre de multiples
ethnies, dont la minorité Miao, la plus importante.
Dès 1990, les autorités ont sélectionné plus de
cinquante villages habilités à recevoir les touristes.
Dans les préfectures de l’Est, on est conscient de la
concurrence du Guizhou occidental qui détient les
plus beaux sites naturels gérés au niveau provincial.
En ouvrant des villages ethniques, les bureaux touristiques
préfectoraux savent que l’investissement est
beaucoup plus faible que l’aménagement d’un site
naturel. Le citoyen du monde du XXIème siècle est en
manque d’authenticité et de diversité. Le tourisme
ethno-karstique en Chine du Sud-Ouest répond notamment
à ce manque. La société mondiale a besoin
de se tourner vers ses origines et de maintenir ses
particularités sans lesquelles elle perd son à¢me.
L’exemple du Guizhou permet d’analyser les processus
du développement touristique dans une région qui
pourrait devenir une grande destination touristique.
Après les invasions, les guerres, les révoltes, les
échanges divers qui ont participé à la diversité des
sociétés du Guizhou, la dernière confrontation entre le
tourisme et les identités ethniques sera peut-être la
plus puissante, la plus complexe et la plus insidieuse.
Mots-clés : tourisme, développement, karst,
minorité ethnique, Organisation Mondiale du Commerce,
Guizhou, Yunnan, Chine.
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 18 : Comptes rendus d’expéditions
Résumé : Ce chapitre a pour but de retracer
l’ambiance et le contenu des principales expéditions
réalisées entre 1997 et 2001 sous la forme de
carnets de route. Yungui 97 marque le retour de nos
expéditions en Chine par une reconnaissance du
Nord Yunnan. Shuidong 97 rappelle les péripéties
d’une expédition plongée effectuée dans l’une des
plus grandes grottes touristiques de Chine (Liaoning).
Yungui 98 se focalise sur le district de Liuzhi
(Guizhou) alors que Lijiang 98 raconte les détails
d’une reconnaissance libre sur les hauts karsts du
Nord Yunnan. Panxian 2000 souligne les contacts
locaux et la multiplicité des visites au sein du
district de Panxian (Guizhou) alors que Guizhou
2001 insiste surtout sur le rythme trépidant d’une
expédition de deux mois qui a engrangé plus de
60 km de topographies et subi deux rapatriements
sanitaires.
Mots-clés : récit, expédition, Liaoning, Benxi, Suiyang,
Panxian, Liuzhi, Bijie, Guizhou, Yunnan.
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Chapitre 19 : Stages de formation technique de
spéléologie en Chine - 1997-1998
Résumé : Deux stages de formation à la spéléologie
ont été réalisés en 1997 (Liupanshui) et 1998
(Guiyang) à la demande de “Science and
Technology Commission of Guizhou Province” et
du “Guizhou Outdoor Activities and Arts Center of
Guiyang” (G.O.A.C.). Ils ont réuni 37 stagiaires en
1997 (dont deux indonésiens) et une trentaine en
1998. L’encadrement technique a été effectué en
1998 par quatre spéléologues français et Zhang
Shouyue pour la traduction en chinois. Les dépenses
de l’encadrement ont été prises en charge par la
partie chinoise. L’immense richesse karstique de la
Chine, son énorme population et l’augmentation du
niveau de vie vont générer un nombre de plus en
plus important de spéléologues qui auront besoin
de formation technique. Ce type de collaboration
mérite d’être renouvelé malgré les difficultés d’organisation.
Ce partage donne lieu à des échanges
enrichissants qui dépassent largement le cadre de la
spéléologie. Mentalités chinoises et occidentales
sont faites pour se compléter.
Mots-clés : spéléologie, stage technique, sport,
Liupanshui, Guiyang, Chine.
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ch_19 : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Conclusion et perspectives
Additif : Expédition Nationale Guizhou 2003 Principaux résultats
Bibliographie
Remerciements
Table des matières
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Fin : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Livre I
Résultats des explorations
spéléologiques
Results of caving explorations
Chapitre 1 : Explorations dans le district de Panxian (Guizhou)
Explorations in Panxian County (Guizhou)
Chapitre 2 : Explorations dans le district de Liuzhi (Guizhou)
Explorations in Liuzhi County (Guizhou)
Chapitre 3 : Explorations dans les districts de Xiuwen et Xifeng (Guizhou)
Explorations in Xiuwen and Xifeng Counties (Guizhou)
Chapitre 4 : Explorations dans le district de Suiyang (Guizhou)
Explorations in Suiyang County (Guizhou)
Chapitre 5 : Reconnaissances et explorations dans la préfecture de Bijie (Guizhou)
Reconnaissances and explorations in Bijie Prefecture (Guizhou)
Chapitre 6 : Reconnaissances et explorations dans la province du Yunnan
Reconnaissances and explorations in Yunnan Province
Chapitre 7 : La grotte de Benxi Shuidong (district de Benxi, Liaoning)
Benxi Shuidong cave (Benxi County, Liaoning)
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Livre I : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Catégorie : Livre
Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Livre II
Environnement et patrimoine karstique
Environment and karst heritage
Chapitre 8 : Diversité géomorphologique des karsts de montagne du Yunnan
Diversity of mountain karsts of Yunnan
Chapitre 9 : Les grottes-tunnels de Chine, types et évolution
The tunnel-caves of China, types and evolution
Chapitre 10 : Les indicateurs du milieu enregistrés dans les karsts subtropicaux de Chine
The environment indicators recorded in the subtropical karsts of China
Chapitre 11 : Indications sur le fonctionnement hydrochimique, le CO2 et la pollution des
eaux karstiques de Chine subtropicale
Indications about hydrochemistry, CO2 and pollution in karstic waters
Chapitre 12 : Aspects hydrogéologiques et spéléogénétiques de la rivière souterraine de
Benxi Shuidong (Liaoning, Chine)
Hydrogeologic and speleogenetic features of Benxi Suidong (district of Benxi, Liaoning)
Chapitre 13 : Une crise de l’environnement sans précédent : déforestation et érosion des
sols dans la province du Guizhou
An unprecedented environmental crisis, deforestation and soil erosion in Guizhou
Chapitre 14 : Lutte contre l’érosion et quête des terres arables. L’aménagement des versants
karstiques du Guizhou
Remedies against erosion and quest for arable lands, grading valley slopes in Guizhou
Chapitre 15 : Les ressources naturelles du Guizhou. Relations entre l’environnement et
le développement
The natural resources of Guizhou, relations between environment development
Chapitre 16 : Développement du tourisme ethno-karstique dans la province du Guizhou
Development of ethno-karstic tourism in Guizhou province
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Livre II : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Catégorie : Livre
Description : Voyages en terre chinoise - Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 -
Livre III
Spéléologie en Chine
Caving in China
Chapitre 17 : Historique et point sur les recherches karstiques et spéléologiques en Chine
History of cave and karst researches in China
Chapitre 18 : Comptes rendus d’expéditions
Diary books
Chapitre 19 : Stages de formation technique de spéléologie en Chine
Speleological training courses in China
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livre III : Karstologia Mémoire n° 9 : 2004 |
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Catégorie : Livre
Description : Spelunca Mémoires n° 30 : 2006
les 4 pages de couverture
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 _ Couverture |
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Catégorie : Livre
Description : Vingt ans après notre première expédition, voici donc notre cinquième ouvrage de synthèse consacré aux grottes et aux karsts de Chine.
Ce nouveau Spelunca mémoires fait suite à une série de un Spelunca mémoires et trois Karstologia mémoires. Contrairement à l’habitude il a été réalisé sur un temps très court poussé par la nécessité de faire un point précis sur le réseau de la Shuanghe et d’en publier la topographie intégrale, mais aussi pour des contraintes de délai de financement. Les résultats traités dans cet ouvrage concernent donc les travaux effectués au cours des expéditions Guizhou 2004 et Guizhou 2005 qui ont topographié respectivement 18 et 33 km de cavités.
Ils s’appuient bien entendu sur la suite d’expéditions
précédentes et notamment Yungui 2001, Guizhou 2003.Toutes les zones d’études se situent dans la province du Guizhou dans les districts de Zheng’an Suiyang Qianxi et Xiuwen.
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : Introduction (p 001_006) |
2.9 MB |
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11-02-2007 00:00 |
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Catégorie : Livre
Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang.
La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent
de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km.
Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m.
Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques
déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases.
Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres.
Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances
actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement
le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs
pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions
2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93.
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 013_018) |
1.7 MB |
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20-04-2007 00:00 |
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Catégorie : Livre
Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang.
La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent
de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km.
Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m.
Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques
déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases.
Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres.
Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances
actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement
le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs
pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions
2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93.
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 019_024) |
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Catégorie : Livre
Description : La province du Guizhou, capitale Guiyang, est située dans le sud-ouest de la Chine. Le réseau de Shuanghe se trouve dans le district de Suiyang, au nord du Guizhou, à 250 km de Guiyang.
La zone de Shuanghe appartient au bassin du fleuve Yangtsé (Changjiang), ses altitudes se répartissent
de 700 à 1700 m, les sommets étant au nord-ouest. Les paysages karstiques sont principalement des pitons avec des dépressions et des vallées. Cette zone est très riche en grottes, nous y avons recensé 99 entrées dont 64 ont été topographiées, totalisant une longueur de plus de 100 km.
Le complexe réseau souterrain de Shuanghe est la plus longue de ces grottes, il se développe dans des calcaires dolomitiques. Il possède 27 entrées, de très nombreuses galeries dont la largeur est en général de 10 à 20 m pour une hauteur de 10 m et trois rivières souterraines. Sa longueur totale topographiée est aujourd’hui de 85 298 m.
Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques
déterminent le développement de ces grottes. L’un d’eux, le niveau de gypse inclus dans la stratification, est un facteur clef. Le processus de formation du réseau de Shuanghe peut être décomposé en quatre phases.
Ces résultats sont le fruit de plusieurs expéditions dont le Guizhou Institute of Mountain Resources est le fil conducteur depuis 1988. Les expéditions du PSCJA, bien que relativement tardives, ont fait exploser les chiffres.
Nous présentons ici une synthèse de nos connaissances
actuelles, tout d’abord en décrivant sommairement
le massif lui-même, ensuite en donnant l’inventaire des grottes que nous avons recensées, puis en proposant une première approche des facteurs
pouvant expliquer la présence d’un tel réseau et enfin en détaillant les résultats des expéditions d’août 2004 et mars 2005. Les résultats des expéditions
2001 et 2003 ont été publiés dans le Karstologia mémoire n° 9 et le Spelunca n° 93.
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Spelunca Mémoires n° 30 : 2006 : ch_1 (p 007_012) |
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