dong Shuanghedongqun - 双河洞

Détail


Nom de la grotte : Shuanghedongqun - 双河洞
Autres noms : Shuangheshuidong, Grotte De L'eau De Shuanghe
Province, Préfecture, District :
Guizhou 贵州省, Zunyi Shi 遵义市, Suiyang 绥阳
Latitude Nord - Longitude Est :
28.243506 - 107.274985
Altitude (m) : 710
Développement (m) : 417 696
Profondeur (m) : 912
Profondeur - / + (m) : 0 /
Volume (m3) :
Géologie : Cambro-Ordovicien
111Entrée : Bajiaoshudafengdong 消坑湾巴蕉树大风洞, Baoguangdong1 火焰坪薄光洞1, Baoguangdong2 火焰坪薄光洞2, Baoguangdong3 火焰坪薄光洞3, Bojiyan 簸箕岩, Chalindafengdong 茶林大风洞, Chuandongwanshenxiandong 穿洞湾神仙洞, Chuandongwanshenxiandong 2 穿洞湾神仙洞 2, Dafengdong 大风洞, Daqingxiaokengdong 大庆消坑洞, Datiantangdafengdong 大田塘大风洞, Datianwandaxiaokeng 大田湾大消坑, Datudong 大土洞, Datutianjiaodafengdong 大土田角大风洞, Datutianjiaodafengdong2 大土田角大风洞2, Dawujidafengdong 大屋基大风洞, Dongbaoyakoudong 洞堡垭口洞, Dongtiankeng 洞天坑, Duiwodong 堆窝洞 , Eryanghuagoubanpodafengdong 二羊花沟半坡大风洞, Gendong 根洞, Goujiaopianfengdong 狗叫片风洞, Hejiaodong 何教洞, Hongdingyan 红顶岩, Hongzhaozidong 红罩子洞, Huangguatoudong 黄瓜头洞, Huangjiawandafengdong 黄家弯大风洞, Huangjiawandong 黄家湾洞, Huotudong 火土洞, Huotudong 2 火土洞 2, Huotudong 3 火土洞 3, Huotudong 4 火土洞 4, Huoyanping 火焰坪, Huoyanpingdaxiaokeng 火焰坪大消坑, Huoyanpingdaxiaokeng1 火焰坪大消坑1, Huoyanpingdaxiaokeng2 火焰坪大消坑2, Huoyanpingdaxiaokeng3 火焰坪大消坑3, Huoyanpingdaxiaokeng4 火焰坪大消坑4, Huoyanpingdaxiaokeng5 火焰坪大消坑5, Lantianbadong 烂田坝洞, Laoxiaodong 老硝洞, Liexiongxiaokeng 猎熊消坑, Longtanzishuidong 龙潭子水洞, Longtanzishuidong 龙潭子水洞, Lukanjiadafengdong 路坎甲大风洞, Luojiaodong 罗教洞, Luojiaodongerkou2 罗教洞2, Luoshuikong 落水孔, Luoshuikong2 落水孔2, Luoshuikong3 落水孔3, Luoshuikong4 落水孔4, Luosuishidang 落燧石凼, Mahuangdong 麻黄洞, Mahuangdong2 麻黄洞2, Mashagouxiaoshuidong 麻沙沟消水洞, Pixiaodong 皮硝洞, Qingganglinfengdong 青岗林风洞, Shangdong 上洞, Shanlindong (est) 衫林洞, Shanlindong (ouest 2) 衫林洞, Shanlindong (ouest) 衫林洞, Shanwangdong 山王洞, Shanwangshangdong 山王上洞, Shigaodong (est) 石膏洞, Shigaodong (ouest) 石膏洞, Shijiaowanxiaoshuidong 石教弯消水洞, Shijiaowanxiaoshuidong2 石教弯消水洞2, Shimengzitebiedafengdong 石萌子特别大风洞, Shuanghedongqun 双河洞, Shuidong 水洞, Suanzaodong 酸枣洞, Suanzaodong 2 酸枣洞 2, Suanzaodong 3 酸枣洞 3, Taozishuwanxiaokeng 桃子树弯小坑, Tonggupixiaodong 铜鼓皮硝洞, Tuanduiwoshuidong 团堆窝水洞, Tuanduiwoxiaofengdong 团堆窝小风洞, Wachangbaodong 瓦厂堡洞, Wenjiadong 文家洞, Xiadong 下洞, Xiangshuidong 响水洞, Xiangshuidong 2 响水洞 2, Xiaofengdong 小风洞, Xiaokengdangdafengdong 消坑凼大风洞 , Xiaokengdangdafengdong 2 消坑凼大风洞 2, Xiaokengwandaxiaokeng 消坑湾大消坑, Xiaolongdong 小龙洞, Xiaolongfeng 小龙缝, Xiaoshuidong 小水洞, Xinjiawandaxiaokeng 辛家湾大消坑, Xinjiawanliangfengdong 凉风洞, Xionghuatangdong 熊华塘洞, Yanghuzihoudafengdong 羊胡子后大风洞, Yanghuzihoudafengdong 2 羊胡子后大风洞 2, Yanghuzihoudafengdong 3 羊胡子后大风洞 3, Yanghuzinandafengdong 1 羊胡子南大风洞, Yanghuzinandafengdong 2 羊胡子南大风洞, Yanghuzishangdong 1 羊胡子上洞 1, Yanghuzishangdong 2 羊胡子上洞 2, Yanghuziwandafengdong 羊胡子湾大风洞, Yangjiagoudaxiaokeng 杨家沟大消坑, Yangjiagoudaxiaokeng2 杨家沟大消坑2, Yanmingdawandahuoyan 岩明大湾大火岩, Yanmingdawanlitoudaxiaokeng 岩明大湾里头大消坑, Yanmingdawanlitoudaxiaokeng 2 岩明大湾里头大消坑 2, Yinhedong 阴河洞, Zengjiaodong 曾教洞, Zhangjiaowanliangfengdong 张教湾亮风洞, Zhanjiaochuandong 湛教穿洞, Zhanjiaochuandong 2 湛教穿洞 2, Zichaowodong 紫巢窝洞,

Carte



Description 1



Shuangheshuidong (30)

Shuangheshuidong est une des premières grottes répertoriées du réseau. C’est en effet l’une des trois résurgences majeures dans la vallée de Shuanghe.

Le long lac d’entrée, puis les longues vires parfois glissantes et exposées au-dessus du canyon en faisaient une grotte parmi les plus difficiles à parcourir. Le collecteur par l’amont est accessible en descendant par Longtanzi, mais la voûte rasante située à mi-chemin n’a été franchie qu’une fois, lors de l’exploration. Il y avait aussi un accès plus proche au collecteur amont, par le tiankeng de Tuanduiwoshuidong, qui se descendait en s’accrochant aux brindilles et prises diverses taillées par les autochtones qui exploitaient du nitrate dans les diverses grottes partant à sa base. Ce tiankeng d’autre part était surtout accessible par la longue grotte fossile de Shigaodong. Pourquoi parler à l’imparfait ? Parce que tout a changé avec le développement touristique récent et que des contournements ont été trouvés pour éviter la voûte rasante. Aujourd’hui, un sentier aménagé et éclairé longe le lac d’entrée, remonte la rivière dans les premières salles, grimpe dans le canyon, ressort dans le tiankeng de Tuanduiwoshuidong, le remonte, puis des « Cadil- lac » électriques transportent les touristes les mieux argentés et les plus fatigués à travers Shigaodong. Il y a des années que le développement de cette grotte était en projet. C’est aujourd’hui chose faite et le puissant courant d’air froid qui s’écoule au fond de la vallée de Shuanghe climatise un véritable village de vacances là où, en 2011, nous nous sentions un peu loin de tout.

Ces aménagements ont dans un premier temps peu influencé les explorations de Shuangheshuidong puisque jusqu’à fin 2018 deux explorations seulement avaient utilisé le chemin aménagé. En 2018, lors d’une crue dévastatrice pour les infrastructures touristiques, les gérants ont observé une arrivée d’eau non corrélée aux crues du tiankeng de Tuanduiwo et de la rivière de Longtanzi, mais à une crue sur le grand poljé de Dadong. Par ailleurs, l’eau arrivait par un endroit inattendu. Ce qui a motivé une fouille soignée du secteur que l’on considérait, à juste titre en fait, comme peu prometteur et que l’on peut situer globalement comme l’étage inférieur du tiankeng de Tuanduiwo. La conclusion actuelle de cette enquête est tout simplement qu’une crue du poljé de Dadong a dû mettre en charge le collecteur de Hongzhaozidong (la rivière timide) suffisamment pour refluer via son affluent, la rivière du tourbillon, jusqu’à Shuangheshuidong. Ces galeries sont décrites dans le paragraphe précédant puisque la rivière du tourbillon n’alimente pas Shuangheshuidong.

Points de repères

Depuis l’entrée, juste après le lac à droite se trouve l’ultime affluent avant la sortie. Plus loin, la rivière vient d’une trémie et on monte dans le canyon qui rejoint une galerie supérieure. Juste avant cette jonction se trouve le secteur nommé sur les vires, car c’est sur les vires qu’est arrivée la crue mystérieuse citée plus haut. Dans cette galerie supérieure, si on quitte le chemin touristique pour la suivre vers la gauche, on va vers la jonction avec Mahuangdong et Hongzhaozidong par la rivière des tourbillons. Mais on trouve tout de suite, en remontant à droite sur une coulée de calcite, une galerie assez vaste s’achevant sur une trémie avec, juste avant, l’avaloir. Dans la galerie supérieure, le chemin touristique continue à droite, puis quitte la galerie pour monter encore à droite vers le Tiankeng de Tuanduiwo. On passe sur un plancher au-dessus d’une cascade et on serpente un peu avant la sortie. La remontée sur fracture est à droite un peu avant d’apercevoir la lumière du jour.

Avant la montée à droite vers le tiankeng de Tuanduiwo, la galerie supérieure continue tout droit, sauvage comme savent l’apparaître les trop-pleins de gros collecteurs. Elle descend jusqu’à un coude où l’on rejoint la rivière qui se perd dans les diaclases de capture.

Un peu avant ce coude sur la droite se trouve le départ de l’escalade au-dessus des diaclases. L’amont du collecteur présente un lac profond et sans vire. Tout de suite après, sur la droite, commence une galerie remontante. C’est l’escalade après le lac. Le collecteur à l’amont passe sous un puits remontant venant de Luojiaodong dont le porche se trouve dans le tiankeng de Tuanduiwo. Les lacs pour la plupart peuvent se shunter par des escalades suivies de vires. On passe au pied d’une salle déclive avec des gros blocs, une escalade avait été tentée du côté amont de cette salle, elle n’a donné qu’une longue vire, un court tronçon de galerie et une descente inutile un peu plus loin. Nous voulions shunter la voûte rasante toute proche par le haut, alors qu’il existe en fait deux shunts, le shunt par la gauche et le shunt par la droite.

L’ultime affluent avant la sortie

Il mesure une centaine de mètres et est pratiquement horizontal jusqu’à son extrémité, une remontée sur coulée de calcite s’achevant par une trémie. Ce petit conduit présente des traces d’écoulements temporaires.

L’avaloir

C’est un entonnoir presque à l’extrémité d’une galerie latérale joliment concrétionnée débutant juste avant le P10 et descendant vers la rivière du tourbillon. On descend d’une dizaine de mètres dans un ressaut incliné en opposition pour prendre pied dans une galerie d’un mètre de large. À l’aval nous sommes arrêtés au bout de quelques mètres par une trémie. À l’amont la galerie se transforme rapidement en une faille de 4 à 5 m de haut, d’abord large, puis de plus en plus « savoyarde », parcourue par un petit ruisselet. Rapidement il faut chercher un passage au sol, ou très haut, avant de redescendre dans un élargissement qui marque la fin de la faille sur pincement. Juste avant, une escalade de 2 m sur la gauche donne dans une galerie basse parallèle à la faille sur 5m; suit un virage à gauche à 90°, 10m de galerie, virage à droite, encore 10 m qui conduisent au terminus colmaté. Juste au niveau du dernier virage, à gauche, une cascatelle tombe d’une cheminée de 2à 3m de diamètre et de 5 à 6m de haut. C’est la fin de l’exploration. La première escalade aura donné environ 200 m de topo, la faille sous l’entonnoir un peu moins de 100 m.

La remonté sur fracture

Nous avons escaladé sur 18 m une grande fracture. Une courte partie horizontale en haut présente des traces d’écoulement avant d’être entièrement colmatée par la calcite. Aujourd’hui, un spot éclaire cette galerie.

Les diaclases de capture

La rivière traversant le tiankeng de Longtanzi sort à la résurgence de Shuangheshuidong. On peut la parcourir sur plusieurs kilomètres, mais quelques centaines de mètres avant de sortir, elle se perd dans un lac temporaire à l’occasion d’un coude pour réapparaître par une trémie proche de la sortie des eaux. Il est intéressant d’observer cette capture de la rivière - relativement récente - qui autrefois poursuivait son parcours hypogée sur plusieurs kilomètres vers une autre résurgence.

En inspectant le coude où se perd la rivière, on peut y explorer un réseau de diaclases orthogonales. En arrivant depuis Shuangheshuidong, la première de ces diaclases est le plus souvent hors de l’eau alors que la troisième est en général active. La deuxième rejoint rapidement la première, ce sont donc deux diaclases parallèles qui arrivent ensemble sur une diaclase perpendiculaire. En face, une remontée argileuse n’a pas donné de suite. À droite, on a rapidement un coude à 90° et on arrive dans une petite salle avec une trémie de tronc d’arbres. Après désobstruction, on descend un petit ressaut et on arrive dans un coude qui était entièrement occupé par une profonde laisse d’eau lors de la première exploration. Une nouvelle visite en période plus sèche a permis de voir que la rivière passe par cet endroit. L’aval, à droite, mène rapidement à un laminoir siphonnant. L’amont, à gauche, rejoint la rivière citée ci-après moyennant le déblayage d’une nouvelle obstruction de troncs d’arbres. À gauche, il y a une nouvelle bifurcation. La rivière arrive de la gauche, elle provient d’un griffon qui l’avait soutiré à la troisième diaclase. On peut poursuivre un peu cette branche en franchissant une laisse d’eau stagnante, il faut alors -après un coude - remonter en opposition de plus en plus étroite jusqu’à ne plus pouvoir avancer. À droite, l’aval de la rivière ne peut pas être suivi bien longtemps. En effet, après un ressaut, elle s’écoule dans un conduit qui va en se rétrécissant. Elle retrouve la laisse d’eau temporaire derrière la trémie de troncs. Un passage

supérieur quant à lui s’achève sur une trémie de blocs.

Les perspectives d’exploration ne sont pas bien importantes dans ce secteur : en effet, il ne manque guère que 30m pour rejoindre la grotte de Shuangheshuidong où sort la rivière. De ce côté, l’eau circule à travers une vaste trémie. La plus avancée des branches pourrait être poursuivie, mais c’est très étroit. Un premier gros tronc d’arbre est pris entre les blocs, signe que l’obstruction en amont ne peut pas générer de passage trop tortueux.

Escalade au-dessus des diaclases

On monte en libre sur une quinzaine de mètres par des vires en paroi de droite de la galerie jusqu’à un gros rocher. Il faut ensuite équiper pour monter encore en avançant et tourner dans la galerie convoitée. Elle monte continuellement, la pente s’adoucie lorsqu’on rejoint le plafond où un colmatage de calcite interdit toute progression.

Escalade après le lac

La galerie remonte sur un remplissage sablonneux, puis il faut grimper. Pour cela, il a fallu plus de 20 m de corde, 2 marches taillées, deux amarrages naturels et 5 amarrages artificiels. La lèvre du puits est en sable, 2 goujons, ont été posés plus haut dans la roche pour permettre de redescendre. Le haut de l’escalade débouche sur une salle carrefour de trois grosses galeries. En arrière, la galerie d’où l’on vient est une conduite forcée avec des banquettes où la progression semble délicate et reboucle probablement au-dessus de la rivière. À droite, une galerie concrétionnée revient au-dessus du lac par un large surcreusement. En face, la galerie est large, sol sableux, mais se termine assez rapidement. Un rappel a été tiré sur les deux plaquettes.

Shunt par la droite

C’est en fait le dernier qui ait été exploré. Avant la voûte rasante, la galerie prend la forme d’un vaste laminoir avec des dunes de gros galets roulés et quelques gros troncs d’arbre enchâssés dans les sédiments. Il y a sur la droite un petit affluent partant au nord. On circule sur des dunes boueuses, on rampe un peu, puis on grimpe de 4 m dans un méandre étroit garni de ces sempiternelles et horripilantes concrétions en choux-fleur. On débouche dans un conduit plus vaste. Le petit actif provient d’un siphon étroit.

Un peu avant une laisse d’eau dans un secteur bas de plafond et boueux située 300 m après le siphon, on peut grimper en ramonage dans une diaclase étroite. Plus on monte, plus la présence de courant d’air se confirme. Des gros galets coincés suggèrent l’approche d’un réseau plus important. De fait, après le haut de cette escalade de 16 m, on débouche par une fissure dans la salle maman, viens me chercher ! depuis laquelle on peut rejoindre le tiankeng de Longtanzi.

Shunt par la gauche

Avant la voûte rasante, en paroi gauche, masqué par les galets, il y a un départ bas de plafond dans lequel on avance sur la droite en se fiant au courant d’air pour trouver une étroiture un peu boueuse. Le boyau qui suit va en s’élargissant. Si on reste à ce niveau, on est parti pour presque 500 m avant d’atteindre un P7, un gros entonnoir de boue avec à sa base une voûte mouillante étroite ne laissant filtrer aucun courant d’air. Il est manifeste qu’en crue, l’eau remonte par cet entonnoir et ennoie le boyau. En fait, 50 m après l’étroiture, on passe sous une diaclase.

Il faut y faire une escalade de 15 m pour trouver la suite. En haut, on débouche au sol d’une grande galerie méandriforme présentant deux options. Si on va au nord-est, on avance de 120 m jusqu’à un P20 non descendu, mais il ne fait guère de doute qu’il rejoint la rivière à l’aval de la voûte rasante. Vers le sud- ouest, la galerie s’élargit. On grimpe de 3 m un beau seuil de débordement fossile, puis la galerie s’élargit encore. Si on grimpe de 5m immédiatement sur la droite, on a un gros conduit déclive qui se franchit par une vire un peu exposée perchée sur la gauche. La galerie qui suit s’achève 100 m plus loin sur deux puits, l’un est au-dessus du P20 précédemment cité, l’autre, un P10, n’est peut-être qu’un premier ressaut pour descendre dans la grande salle située à l’aval la voûte rasante. Ce beau puits-galerie restera sans doute longtemps non descendu.

La continuation de la galerie sud-ouest s’élargit encore. On traverse une salle, on monte entre des blocs colossaux, puis la diaclase se resserre. On arrive en haut d’un ressaut de 2 m qui n’est autre que l’ escalade de 2 m qui avait été découverte lors de l’exploration du réseau du zef here. Il suffit de redescendre vers la droite pour rejoindre le collecteur, juste en amont de la voûte rasante. [Jean Bottazzi]

AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong

Analyse : gkc-JPB

13748 caractères - Lu 992 Fois

Bibliographie 6



Aut. Var.(1992) : Guizhou China '91 Expedition Report (1988-1991).
95 pp., en japonnais, sommaire anglais, 16 cartes et figures., 25 topos plan et coupe, 59 phot n&b, 5 photo couleurs.

Source : gkc_ JPB

BARBARY, Jean-Pierre
Spelunca, no 91 (3ème trimestre 2003) : 2-5. 2 topographies, 5 photos coul.
Expédition nationale en février-mars 2003 dans les districts de Panxian, Pu’an, Suiyang, Zheng’an, Xishui et Shuicheng (province de Guizhou, Chine). 35 cavités ont livré 52314 m de topographie. Le réseau de Shuanghe passe à 54.4 km. Gouffre de la Pluie Blanche (Prof.: –506 m, avec une verticale absolue de 424 m). Collaboration avec le Guizhou Institute of Mountainous Resources de Guiyang et l’Institute of Geology of Academia Sinica de Pékin. (FB).
Source : BBS

"MAIRE, Richard; BARBARY, Jean-Pierre; ZHANG, Shouyue; VANARA, Nathalie; BOTTAZZI, Jean"
Karstologia Mémoires, n° 9 : 562 p.
"Cet ouvrage synthétise les travaux des six expéditions organisées par le P.S.C.J.A. dans les provinces chinoises du Yunan, Guizhou et Liaoning entre 1997 et 2001. Il est organisé en trois livres traitant de : 1) les résultats des explorations, contenant inventaires, descriptions, cartes et topographies des 144 cavités explorées ; 2) l'environnement karstique, études approfondies sur des thèmes scientifiques ciblés ; 3) la spéléologie en Chine, sous l'angle historique et avec le récit des dernières expéditions. Les karsts sont ainsi numérisés depuis l'échelle géographique à microscopique selon des critères d'analyses aussi diversifiés que la géomorphologie, les indicateurs du milieu, le fonctionnement hydrochimique, l'écologie, le développement local et l'histoire de la spéléologie. (BJ)."
Source :

BOTTAZZI, Jean; BARBARY, Jean-Pierre; HUGON, Bruno (2011)
Spelunca Mémoires, n° 35 (2011) : 306 p. 300 photos, 135 topos, 14 cartes (ISBN 978-2-900894-18-7)
Voyages en terre chinoise tome 3 : Expéditions spéléologiques franco-chinoises du P.S.C.J.A. de 2006 à 2010.

Les résultats traités dans cet ouvrage rendent compte des travaux effectués au cours de six expéditions du P.S.C.J.A., toutes agréées par la Fédération Française de Spéléologie, s’étant déroulées de 2006 à 2010, ainsi que d’explorations réalisées sur la même période en marge de ces expéditions. Ce sont en tout plus de 186 km de grottes inédites, principalement situées dans la province du Guizhou. 278 cavités sont citées, dont 253 le sont pour la première fois. Après quelques clefs de lecture et le résumé des expéditions ayant permis toutes ces découvertes, les résultats de ces expéditions sont présentées en 11 chapitres. (JB).
Source :

"BOTTAZZI, Jean; LI, Po; FAURE, Nicolas; SANSON, Eric; BOUGNOL, Aymeric; HE, Wei; ZHU, Wenxiao"
Spelunca Mémoires, n° 30 : Voyages en terre chinoise tome 2 : Chapitre 1
Le réseau de Shuanghe se trouve sur le district de Suiyang (Guizhou, Chine). Il se développe dans les dolomies d'un plateau de 78 km2 et de 700 à 1700m d'altitude. 100 entrées y sont inventoriées dont 64 topographiées. La complexe réseau de Shuanghe, 85 km, possède 27 entrées et trois rivières principales. Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques, et spécialement le niveau de gypse inclu dans la stratification, déterminent le développement de ces grottes dont la formation peut être décomposée en quatre phases. Nous présentons ici la description du massif, l’inventaire des cavités, une approche des facteurs génétiques et les résultats des expéditions 2004 et 2005. (Author, BJ).
Source :

AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong

Source : gkc-JPB


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