dong Xiangshuidong - 响水洞

Détail


Nom de la grotte : Xiangshuidong - 响水洞
Autres noms : Grotte du bruit de l'eau
Province, Préfecture, District :
Guizhou 贵州省, Zunyi Shi 遵义市, Zheng'an 正安
Latitude Nord - Longitude Est :
28.58429 - 107.26152
Altitude (m) : 1285
Géologie : Permien inférieur
5Entrée : Lingshandong 灵山洞, Mawangdong 麻王洞, Meidongwan 煤洞湾, Qicaidong 七彩洞 永和洞, Xiangshuidong 响水洞,

Carte



Description 1



f. Xiangshuidong (6)

L’entrée encombrée de végétation parfois exubérante est une énorme doline-puits qualifiée de papouasienne par des connaisseurs. Au fur et à mesure que l’on descend, la pente augmente régulièrement tandis que l’on commence à percevoir le bruit du torrent qui circule 150 mètres au dessous. Finalement, ce n’est qu’en se maintenant aux lianes ou aux arbres que l’on atteint une minuscule plate-forme à partir de laquelle il n’est plus possible de progresser sans corde. La descente s’effectue dans une large goulotte nécessitant de nombreux fractionnements, les premiers relais sont disposés sur des arbres, nous permettant de passer progressivement du monde végétal au monde minéral. Le brouillard omniprésent confère à ce lieu une ambiance particulière tout aussi angoissante qu’envoûtante, d’autant plus que le volume augmente tout au long de la descente.

Un seul vrai palier à une quarantaine de mètres du bas du puits, nous octroie un petit répit et ce n’est qu’au dessous que le profil devient réellement vertical. La paroi d’en face doit être à ce niveau à près de 80 m ! Enfin après 120 m de descente, nous prenons pied au sommet d’un énorme éboulis à, partir duquel les itinéraires divergent, suivant que l’on veut se diriger vers l’amont ou l’aval. Il est à noter qu’il serait sans aucun doute possible d’équiper ce puits en une seule magnifique verticale, dont les parois les plus proches se retrouveraient rapidement à plusieurs dizaines de mètres ! Pour une raison de confort et de rapidité à la remonté, ce n’est pas la solution que nous avons retenue.

La galerie de rechange : cette galerie s’atteint en partant du seul vrai palier du puits d’entrée, situé lui même à une bonne quarantaine de mètres du fond. Par une traversée ascendante facile en direction du nord, nous prenons pied dans une galerie sèche de 3 à 4 m de diamètre. Ce conduit de plus de trois cent mètres de long monte régulièrement avec une faible pente sur plus de 300m et bute sur une grosse trémie argileuse. Tout au long du parcours, nous avons laissé de part et d’autre, pas moins de cinq puits variant d’une vingtaine à une quarantaine de mètres de profondeur. Seul le premier rencontré à été partiellement descendu.

Nous savons que l’amont de la rivière se situe plus ou moins au-dessous 80 m plus bas, mais pratiquement aucune arrivée en plafond n’y a été observée. Les puits rencontrés dans la “galerie de rechange” mériteraient donc certainement une visite.

Remarque toponymique : cette galerie n’était pas à l’origine le but de notre sortie, mais un contretemps, nous ayant éloigné de notre objectif premier, nous nous sommes rabattus sur cette providentielle “galerie de rechange”.

L’amont principal : en amont de la grosse salle que forme la base des puits d’entrée, la galerie se poursuit en formant un large porche. La rivière amont s’écoule bruyamment sur la droite et un micro affluent s’écoule d’une galerie impénétrable sur la gauche. Un lac peu profond se contourne par la gauche et on passe devant le deuxième affluent qui amène la majeure partie du courant d’air. Pour continuer dans la galerie principale, le bateau est tout de suite utile pour franchir quatre bassins dont le dernier est le plus profond ; c’est de ce bassin que provient l’actif. La suite se fait sur des banquettes glaiseuses jusqu’à une salle, puis l’on retrouve un bassin profond et une belle galerie avec un lac blanc. Il faut alors monter dans un chaos de blocs et passer horizontalement entre les rochers pour redescendre dans une autre salle. Juste avant, en haut des blocs un méandre part sur la gauche mais il se rétrécit et devient peu confortable, il semble peu intéressant à forcer.

Dans la salle nous retrouvons la rivière et une zone navigable de 70 m puis le plafond s’abaisse et la voûte devient trop basse pour passer en canot. Il y a un faible courant d’air.

Avant ce lac, un départ sur la gauche monte et semble se poursuivre par des banquettes inaccessibles, la poursuite de ce départ en escalade est un objectif intéressant car il pourrait shunter l’obstacle côté rivière et donner accès à la suite.

L’affluent : revenons au départ de l’amont et remontons son affluent principal. La galerie faiblement active à fort courant d’air prend rapidement un fort gabarit, le petit actif sort au pied d’un gros éboulis que l’on peut remonter, de nombreux départs de galeries plus ou moins accessibles ont été fouillés sans succès. La montée continue, la roche est parfois veinée d’une couche noire qui ressemble à du charbon mais ce doit-être une sorte de marne. Après l’escalade d’un bloc, on arrive à une salle semble être le carrefour de plusieurs galeries. En face une grande coulée stalagmitique se remonte et nous arrivons bientôt à un puits d’effondrement qui barre toute la galerie, il y a un ancien foyer avec du charbon encore en place et un petit muret, nous sommes au “camp chinois”. Les autochtones devaient se servir de la petite arrivée d’eau qui a formé la grande coulée. Le puits d’effondrement se contourne par la gauche avec une corde de 30m, amarrages naturels et 1 spit. Un équipement en fixe est laissé en place mais il doit être complété par une plaquette et une vis. La galerie, toujours parcourue par le courant d’air, continue de monter et vient buter sur une escalade de 15 m pas très saine. Il semble y avoir une galerie au sommet, le courant d’air se perd soit dans cette galerie, soit dans des puits remontants sur la gauche, le volume est grand et ne permet pas d’en dire plus. Une petite galerie au sol a été visitée, elle remonte et se termine rapidement après une escalade de 2 m avec petite arrivée d’eau.

Revenant au “camp chinois”. Il y a un départ de galerie peu visible qui nous a semblé être un shunt du puits d’effondrement : c’est la “galerie du shunt interminable”. Elle se poursuit par un méandre en opposition qui rejoint bientôt un méandre parallèle amont-aval. Si on le poursuit dans le même axe, vers l’amont, on est amené à franchir un ressaut avant d’être stoppé par une trémie ventilée où une étroiture dans les concrétions en forme de choux-fleurs pourrait donner une suite. En revenant vers l’aval, le méandre finit par passer devant une lucarne avec vue sur la grosse galerie terminale, puis débouche en balcon au-dessus du “camp chinois”.

Revenant à la salle qui semblait être le carrefour de plusieurs galeries. Les différents départs ont été vus sans succès, il ne reste qu’une escalade de 7m qui pourrait être franchie par un jeté de corde mais les chances de continuation semblent faibles. Dans le fond de la salle de la grande coulée, il est possible de descendre d’environ 30m jusqu’à un petit actif que l’on peut suivre dans un méandre de bonnes dimensions, l’orientation est de 35° et correspond à la galerie supérieure, l’actif correspond à celui de l’affluent en aval, non topographié. [Eric Sanson]

L’aval de la rivière : la lumière du jour parvenant encore jusqu’ici, c’est dans la pénombre que l’on cherche à atteindre le point bas du grand cône d’éboulis. À sa base, nous découvrons la rivière qui serpente au milieu d’un chaos cyclopéen et à cause de l’humidité omniprésente, la roche de couleur très sombre est luisante et particulièrement glissante. Quelques désescalades faciles sont nécessaires pour descendre les plus gros blocs et atteindre une zone où la pente diminue. Le torrent occupe alors toute la largeur de la galerie qui peut atteindre une quinzaine de mètres. C’est en longeant les parois sur de petites vires ou plages de galets, ou en sautant de blocs en blocs pour changer de rive que l’on finit par atteindre une trilogie de petits lacs entrecoupés de courtes zones chaotiques. Leur franchissement se fait en canot, puis à nouveau nous retrouvons des désescalades de gros blocs et des changements de rives pour rester à pieds secs jusqu’à un nouveau lac d’une cinquantaine de mètres. Il est agrémenté en son milieu d’une belle douche issue du plafond et ce n’est qu’en frôlant la roche rive gauche que l’on parvient à l’éviter partiellement. Peu après, nous contournons par la droite une petite cascatelle à la suite de laquelle nous sommes contraints de changer une nouvelle fois de rive en jouant un peu les funambules, en équilibres sur les lèvres étroites qui séparent de profondes marmites coalescentes. On avance ensuite facilement soit sur de large vires, soit sur des plages de galets jusqu’à entendre le bruit caractéristique d’une chute d’eau. À partir d’ici le mode de progression change radicalement.

La jonction avec Lingshandong : une première cascade de 4m s’équipe par un passage en joint de strate sur la gauche, qui permet de s’éloigner de la chute d’eau. La réception se fait dans une profonde marmite, suivie de bassins profonds de quelques dizaines de mètres de long. Ainsi le ton est donné et ce scénario va se répéter inlassablement, avec en bruit de fond, le collecteur qui gronde. Sur 200m, les cascatelles vont donc succéder aux marmites et ainsi de suite. Heureusement quelques vires dont certaines nécessitent un équipement permettent de contourner plusieurs de ces difficultés qui seraient infranchissables par le fond. Puis le rythme s’accélère, une belle cascade verticale de 6m n’est que la première d’une série infernale : aussi loin que peut porter notre lampe, tout est blanc d’écume. La encore une vire étroite au départ, suivie d’une petite descente sur corde, donne accès à un tronçon fossile suspendu. Après une courte désescalade suivie d’un puits de 5 m, nous prenons pied dans un agréable tronçon de galerie dans laquelle nous pouvons enfin marcher.

Nous passons à proximité de deux puits, qui exhalent un fort courant d’air, franchissons une nouvelle vire qui évite un ressaut et arrivons à un grand virage où la galerie s’élargit, tandis qu’un nouveau grondement révélateur annonce la suite des festivités. Nous atteignons un balcon faisant face à une cascade majestueuse dont le seuil se situe plus d’une dizaine de mètres plus haut. Sa hauteur a été estimée à une trentaine de mètres, elle est très rapidement suivie d’une seconde, la hauteur cumulée étant de 52 mètres : ce sont les “cascades indomptables”.

C’est en fait en descendant le deuxième puits fossile rencontré précédemment que nous parvenons au bas de ces deux monstres : en descendant un P7 suivi d’un court méandre sans ampleur, puis un P30. Un petit affluent nous conduit alors rapidement au pied de la dernière cascade où règne une ambiance digne des tempêtes sur les plages bretonnes. Cet endroit est particulièrement inhospitalier et les embruns sont pulsés sur plusieurs dizaines de mètres. La progression reprend par un gros méandre de 4 m de large par 20 m de haut dont le sol est constitué d’une alternance de parties chaotiques et de bassins où l’on a toujours pieds. Au bout de 200 m, nous devinons un gros volume : nous venons d’arriver au sommet de la cascade de 20 mètres atteinte par le bas depuis Lingshandong, c’est la jonction. [Bruno Hugon]

BOTTAZZI, Jean; BARBARY, Jean-Pierre; HUGON, Bruno (2011)
Spelunca Mémoires, n° 35 (2011) : 306 p. 300 photos, 135 topos, 14 cartes (ISBN 978-2-900894-18-7)
Voyages en terre chinoise tome 3 : Expéditions spéléologiques franco-chinoises du P.S.C.J.A. de 2006 à 2010.

Analyse :
Les résultats traités dans cet ouvrage rendent compte des travaux effectués au cours de six expéditions du P.S.C.J.A., toutes agréées par la Fédération Française de Spéléologie, s’étant déroulées de 2006 à 2010, ainsi que d’explorations réalisées sur la même période en marge de ces expéditions. Ce sont en tout plus de 186 km de grottes inédites, principalement situées dans la province du Guizhou. 278 cavités sont citées, dont 253 le sont pour la première fois. Après quelques clefs de lecture et le résumé des expéditions ayant permis toutes ces découvertes, les résultats de ces expéditions sont présentées en 11 chapitres. (JB).

11476 caractères - Lu 158 Fois

Bibliographie 1



BOTTAZZI, Jean; BARBARY, Jean-Pierre; HUGON, Bruno (2011)
Spelunca Mémoires, n° 35 (2011) : 306 p. 300 photos, 135 topos, 14 cartes (ISBN 978-2-900894-18-7)
Voyages en terre chinoise tome 3 : Expéditions spéléologiques franco-chinoises du P.S.C.J.A. de 2006 à 2010.

Les résultats traités dans cet ouvrage rendent compte des travaux effectués au cours de six expéditions du P.S.C.J.A., toutes agréées par la Fédération Française de Spéléologie, s’étant déroulées de 2006 à 2010, ainsi que d’explorations réalisées sur la même période en marge de ces expéditions. Ce sont en tout plus de 186 km de grottes inédites, principalement situées dans la province du Guizhou. 278 cavités sont citées, dont 253 le sont pour la première fois. Après quelques clefs de lecture et le résumé des expéditions ayant permis toutes ces découvertes, les résultats de ces expéditions sont présentées en 11 chapitres. (JB).
Source :


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Topographie 0




Expédition 2


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