dong Dawandong - 大弯洞

a. Dàwāndòng

Grotte du grand tournant (Sui 0452)

Sa petite entrée ventilée s'ouvre sur le côté gauche d'un petit vallon cultivé, elle ressemble à un décollement au pied d'un petit banc rocheux. Une descente en fracture mène à une petite salle ( 3 x 8 m ), on arrive ainsi à un P20 non descendu. [Eric Sanson, Aymeric Bougnol]

"BOTTAZZI, Jean; LI, Po; FAURE, Nicolas; SANSON, Eric; BOUGNOL, Aymeric; HE, Wei; ZHU, Wenxiao"
Spelunca Mémoires, n° 30 : Voyages en terre chinoise tome 2 : Chapitre 1
Analyse :
Le réseau de Shuanghe se trouve sur le district de Suiyang (Guizhou, Chine). Il se développe dans les dolomies d'un plateau de 78 km2 et de 700 à 1700m d'altitude. 100 entrées y sont inventoriées dont 64 topographiées. La complexe réseau de Shuanghe, 85 km, possède 27 entrées et trois rivières principales. Les paramètres lithologiques, structurels et hydrologiques, et spécialement le niveau de gypse inclu dans la stratification, déterminent le développement de ces grottes dont la formation peut être décomposée en quatre phases. Nous présentons ici la description du massif, l’inventaire des cavités, une approche des facteurs génétiques et les résultats des expéditions 2004 et 2005. (Author, BJ).

341 caractères - Lu 65 Fois


Dawandong (22)
Cette cavité découverte en 2004 se développe à l’aplomb de Dafengdong. Elle est entièrement fossile.
Accès : prendre jusqu’à son terminus - un hameau nommé Dadangdang 大凼凼- la petite route qui monte en rive gauche de la vallée s’ouvrant en face de la résurgence de Dayuquan. L’entrée de trouve dans la combe qui plonge au nord-ouest-ouest des maisons. Il y a quelques ressauts et quelques sentes pour les contourner.
Description : l’entrée se présente comme un petit effondrement terreux, seul le courant d’air incite à s’y laisser glisser. On passe dans une petite salle basse qui n’a pour issue qu’un P18 dans une fracture. Le puits s’évase. La salle à sa base présente deux fonds irrémédiablement colmatés par une trémie de petits blocs, de boue et de calcite.
Dans le tiers supérieur du P18, moyennant quelques ancrages artificiels, on peut atteindre une lucarne où passe tout le courant d’air. Un laminoir surcreusé conduit alors à une salle concrétionnée. La suite n’a pas été trouvée. Il faudrait revenir en hiver par temps très froid : la source d’un fort courant d’air soufflant serait plus facile à détecter que les points d’absorptions potentiellement diffus d’un courant d’air aspirant. [Jean Bottazzi]

AUT. VAR (2019)
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Olivier TESTA, Alain MAURICE, Marc GUICHOT, Florence GUILLOT, Cécile PACAUT, Marc FAVERJON, Marc TREMBLAY, Amandine LABORDE, Nicolas FAURE, Emmanuel VITTE, Jessica MORIN-BUOTE, Éric DAVID, Éric LECUYER, Éric MADELAINE, Gilles CONNES.
Topographes
Jean BOTTAZZI, Éric SANSON, Bruno HUGON, Nicolas FAURE, Olivier TESTA, Barnabé FOURGOUS, Pascal ORCHAMPT, Emmanuel VITTE, Éric DAVID, Marc TREMBLAY, Florence GUILLOT, Fabien MULLET, Marc FAVERJON, Charles BUTIN, Cécile PACAUT, Alain MAURICE, Gilles CONNES, Jes- sica MORIN-BUOTE, Michel ISNARD, Jean-Pierre BARBARY, Patrick LETOURNEL, Marc SÉCLIER, Marc GUICHOT, Vivien MOINAT, Éric MADELAINE, Silvia ARRICA, Silvère PASTUREAU, LIZIXIN, Éric LECUYER, Thierry MONGÈS, Amandine LABORDE, Daniel BETZ, Olivier JÄRMANN, Christian DELAIRE.
Coordination, rédaction, synthèse topographique et composition :
Jean BOTTAZZI
Spelunca Mémoires n° 39 (2019)
Voyages en terre chinoise tome 5. Expéditions spéléologiques franco-chinoises 2011-2019 dans les grottes de Suiyang Shuanghedong

Analyse : gkc-JPB

1301 caractères - Lu 130 Fois




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