dong Mawangdong - 麻王洞

Détail


Nom de la grotte : Mawangdong - 麻王洞
Autres noms : Grotte du roi du lin
Province, Préfecture, District :
Guizhou 贵州省, Zunyi Shi 遵义市, Zheng'an 正安
Latitude Nord - Longitude Est :
28.58276529 - 107.2875043
Altitude (m) : 851
Développement (m) : 36 463
Profondeur (m) : 534
Profondeur - / + (m) : 463 / 71
Volume (m3) :
Géologie : Permien
5Entrée : Lingshandong 灵山洞, Mawangdong 麻王洞, Meidongwan 煤洞湾, Qicaidong 七彩洞 永和洞, Xiangshuidong 响水洞,

Carte



Description 1



3) Máwángdòng

Grotte du roi du lin (Zhen0401)

La grotte de Máwángdòng est une émergence active dont le débit d'étiage de 20 l/s dépasse aisément le mètre cube dès qu'il pleut.

A l'entrée basse de la ville de Fuyan, prendre le premier sentier descendant à gauche, suivre un ruisseau et traverser un chemin carrossable. Un fois les dernières maisons passées, il faut viser le grand poteau électrique situé au bord de la cassure du plateau en utilisant le sentier le plus adapté. Un sentier contourne les falaises du cirque de Máwángdòng pour arriver au porche par une raide descente. Celui-ci est visible d'en haut. Au total, c'est 300 m de dénivelé qu'il faut descendre du village pour se rendre au porche.

a) L'Avenue de l'Outillage et La Galerie du Schnord

L'entrée colossale de 90x30 m est creusée dans le Permien inférieur au-dessus d'un joint de strate très visible en falaise. Le sentier d'accès pénètre dans le porche par un gros éboulis que l'on descend sur 40 m pour traverser le lit de rivière à sec à l'étiage. C'est le point bas du réseau à l'altitude de 815 m.

Les traces d'exploitation du nitrate sont d'ores et déjà marquées par les quelques bassins de décantation et le premier mur de fortification que l'on franchit lors de la descente. Ensuite, en remontant de l'autre côté du lit de la rivière, on rentre dans une énorme enceinte fortifiée qui semble avoir été construite pour protéger l'accès de la galerie fossile en rive gauche, la galerie Sans Dessus Dessous. De l'autre côté de la galerie, à 90 m de distance, l'actif longe la paroi en rive droite. Le débit d'étiage se perd totalement sous les blocs.

Ces impressionnants aménagements nous laissent supposer que l'on est en présence d'un important site d'exploitation du nitrate dont la majeure partie ne se trouve pas seulement dans cette imposante galerie d'entrée. La lumière du jour pénètre aisément jusqu'à ce carrefour à 300 m de l'entrée. En poursuivant l'Avenue de l'Outillage, on sort de l'enceinte fortifiée. En descendant quelques mètres, on quitte la zone d'éboulis pour gagner un sol d'argile bordant la rivière. La galerie jusque là de largeur régulière, se réduit à une trentaine de mètres en s'orientant nord-nord-est . A 500 m de l'entrée, les bateaux sont nécessaires pour franchir le Lac des Promeneurs long de 150 m.

Le fort courant d'air hivernal remontant est accéléré par un rétrécissement de 10 m de large pour 12 m de haut. En quittant les canots, la progression se fait rapidement sur les bancs de sable et de gravier, qui attestent d'une mise en charge de quelques mètres à la moindre augmentation de débit. Nous arrivons alors à la salle des Deux Lucarnes. Le plafond se perd à plus de 70 m. L'arrivée de la galerie Sans Dessus Dessous est bien visible à 24 m de haut en rive gauche, tandis que la lucarne des fossiles supérieurs se cache 55 m au dessus de notre tête, sur la paroi d'en face. La progression devient plus délicate au travers des gros blocs. L'ambiance prend une tournure tumultueuse quand on atteint le pied des cascades. Le parcours est barré par une escalade d'une vingtaine de mètres. On doit revenir en aval d'une cinquantaine de mètres et escalader en rive droite une fissure, puis effectuer un saut de bloc à bloc et traverser d'un pas sûr l'actif, au dessus d'une trémie, pour gagner la rive droite sur une banquette confortable, parsemée de marmites. Trente mètres en amont, un bloc servant de passerelle permet de traverser une nouvelle fois l'actif qui forme un lac. On se glisse alors dans un étonnant passage entre deux énormes blocs. Il nous permet de traverser complètement la galerie en rive gauche et de franchir définitivement cette zone de chaos. En prenant un peu de hauteur, on atteint un bassin de décantation. A partir de là, l'itinéraire propose deux options : soit on descend rejoindre l'actif avec un parcours aquatique non reconnu, soit on continue à grimper sur un sentier au dessus du bassin. Les premières marches taillées dans la roche nous y invitent.

C'est donc l'option sèche que nous avons choisi pour l'exploration. Par ce sentier nous prenons pied sur la vire des Petits Fours à 50 m au-dessus de la rivière en rive gauche. Sur cette partie de galerie, on peut parler d'un conduit méandriforme en trou de serrure de 6 à 10 m de large par 55 m de haut. Lorsque la vire devient trop étroite, à deux reprises, des petits shunts creusés lors de l'exploitation minière permettent de franchir l'obstacle. Le parcours est marqué par de nombreux bassins de décantation et zones de bivouac. Une première conduite forcée de 2 à 3 m de diamètre part perpendiculairement vers la galerie des Sandales. Vingt mètres plus loin, une seconde galerie plus petite la rejoint. La vire s'achève bientôt à la faveur d'une fracture transversale qui forme une salle de 50 m de largeur sur toute la hauteur de la galerie. Une lucarne en rive droite à 30 m de haut, semble avoir participé à son creusement. [Nicolas Faure]

b) La Galerie du Schnord

C'est par une verticale de 45 m que l'on atteint à nouveau la rivière. A l'aval, en contrebas d'un gros cône d'éboulis, un sentier prouve que l'on ne fait pas de la première et indique que l'accès des travailleurs chinois à cet endroit, se faisait en partie par la rivière. En repartant sur l'amont, on découvre que l'actif sort d'un siphon (altitude 899 m) situé à l'aplomb sous la lucarne observée depuis le bout de la vire. L'actif, qui forme à cet endroit un lac temporaire, doit être traversé pour poursuivre l'amont fossile. Nous sommes à 1300 m de l'entrée. En quittant la rivière, la galerie se réduit à 20 m de largeur par 15 m de haut, orientée sur 250 m au nord-nord-est . Ensuite, en repartant plein nord, elle reprend de la hauteur et monte régulièrement, son sol est encombré et ses dimensions ne cessent de grandir : c'est la galerie du Schnord. Un sentier plus ou moins visible permet d'accélérer la progression presque monotone. Les joints de strates sur les parois indiquent que la galerie remonte paisiblement le faible pendage, rien ne semble pouvoir l'arrêter. Après avoir parcouru 600 m de conduits fossiles, un carrefour indiscernable malgré ses 100 m de large, laisse filer à gauche en contrebas d'un éboulis la galerie Ouest. En continuant au nord, le plafond perd de la hauteur, formant un immense cirque. En retrouvant des dimensions plus humaines, l'environnement devient sympathique avec un sol plat, recouvert d'argile sèche et de calcite, le tout agrémenté de multiples stalagmites. Seul le surcreusement d'un talweg pose occasionnellement des difficultés pour aller voir la paroi en rive droite et utiliser le sentier qui minimise considérablement le dénivelé et les efforts de progression. A 500 m depuis le carrefour précédant, la galerie change de cap par un coude qui l'oriente maintenant nord-ouest-ouest. On dépasse alors les 1000 m d'altitude à la cote +150 m depuis l'entrée. Sur la suite du chemin, les traces d'exploitation du nitrate sont toujours bien présentes, avec de temps à autre de grands bassins de décantation dont certains dépassent les 6 m de diamètre. Les fours sont dans un parfait état de conservation, l'empreinte circulaire de la marmite métallique atteste que les ustensiles de cuisine encore utilisés aujourd'hui ne sont pas nés de la dernière pluie.

Cette portion de galerie rectiligne, longue de 750 m, voit ses parois repoussées jusqu'à 120 m en largeur vers la fin, pour une hauteur de plafond variant de 20 à 50 m. La fin du gros volume semble avoir été influencé par un important puits remontant placé au milieu du cirque terminal, et l'arrivée d'un gros méandre en lucarne à une quarantaine de mètres de haut en partie gauche : l'arrivée de la galerie de la Peuf du réseau de Lingshandong. Au-dessous de cette lucarne, un mur de colonnes de calcite dissimule la paroi réelle de la galerie 10 à 15 m derrière, formant un petit parcours latéral joliment décoré.

Le seul espoir de continuation sans escalade démesurée, reste un petit amont actif, accessible par une sévère grimpée de 100 m dans une fracture de 5 m de large, dans le prolongement de la galerie du Schnord. L'absence de courant d'air dans cette extrémité de réseau, dont la largeur nous est pourtant si habituelle, ne nous incita pas à forcer le méandre amont sans combinaison. L'aval n'a pas été vu, ne sachant pas à quelle distance se trouve l'inévitable siphon, il mériterait pourtant bien d'être topographié. Le débit de cette rivière est largement inférieur à celui qui sort du siphon précédent, il devrait par contre en être un affluent. Nous sommes au point haut de Máwángdòng à 1147 m d'altitude, (+ 295 m par rapport à l'entrée) au même niveau que Fuyan mais bien plus au nord sous le plateau de thé. [Nicolas Faure]

c) Les étages supérieurs vers l'entrée.

La Galerie sans dessus dessous. A 300 m de l'entrée, une galerie de 10x15 m démarre par une petite escalade d'environ 15 mètres de haut, le long d'anciens escaliers. La galerie remonte au nord-est sur un sentier très marqué parsemé de bassins de décantation. Au bout de 200 m, une petite rivière se perd au fond d'un surcreusement de la galerie, il provient d'un méandre 1x3 m sur la droite avec un léger courant d'air. Cet affluent a été suivi sur une cinquantaine de mètres jusqu'à ce que la néoprène soit de rigueur.

En reprenant la galerie Sans Dessus Dessous qui continue vers le nord, on rencontre 50 m plus loin un départ à l'ouest en hauteur : c'est le début des fossiles supérieurs.

La galerie se poursuit ensuite sur 200 m, direction nord-nord-est . D'important stocks de cailloux forment par endroit de véritables murailles de part et d'autre du sentier. Un rétrécissement ponctuel formé par un pont rocheux et une coulée de calcite dissimule une lucarne à 10 m du sol : c'est le départ de la Route du Travail.

A partir de cet endroit, le confortable sentier disparaît. La galerie est alors encombrée de gros blocs, puis redescend en virant au nord-ouest pour déboucher 50 m plus loin en lucarne à 24 m de haut dans la grosse galerie d'entrée, en amont du lac.

Les fossiles supérieurs. Après avoir quitté la galerie Sans Dessus Dessous, la galerie chemine sud-sud-ouest sur environ 90 mètres. Dès les premiers mètres, un petit laminoir, d'une vingtaine de mètres conduit au bas d'une diaclase d'une dizaine de mètres de haut. En haut de cette diaclase, le courant d'air arrive par un petit boyau côté droit. Ce boyau débouche dans une salle.

A gauche, une courte galerie aboutit à une faille inexplorée orientée est-ouest et remontant des deux côtés.

A droite, un métro chemine sur 110 mètres, traverse une petite salle puis se transforme en une vaste galerie. Celle-ci chemine sur 250 mètres au nord-est, jusqu'à un balcon surplombant l'actif, à 55 mètres de haut, dans la salle des Deux Lucarnes. En partant de la petite salle, une seconde et très large galerie part plein ouest. Elle chemine sur 400 mètres environ pour se terminer sur un remplissage (altitude 883 m). [Alexandre Andrieux]

d) La Route du Travail

La découverte de cette galerie par le haut va résoudre pour nous l'énigme du chemin d'accès des exploitants de nitrate pour se rendre à pied sec sur la vire des Petits Fours. Il faut imaginer les allées et venues interminables de ces personnes transportant du charbon pour les fours, de la nourriture, des affaires de bivouac et autres ustensiles, et ne bénéficiant pas de nos éclairages à diodes électro-luminescentes ultra-légers.

Depuis la galerie sans Dessus Dessous, une escalade de 7 m contre la coulée de calcite permet d'atteindre un pont rocheux.

Si on emprunte la lucarne ouest, on peut visiter à quatre pattes un labyrinthe de laminoir sans grand intérêt.

Si on se dirige dans la lucarne opposée, on constate rapidement en pénétrant un petit méandre que le sol à été creusé de main d'homme, évitant ainsi de trop se courber pour passer les dix premiers mètres. Un léger courant d'air remonte ce méandre aux dimensions très régulières. Le parcours est confortable mais très long : 1000 m à parcourir pour atteindre la galerie des Sandales. La pente générale de cette galerie, creusée sur un unique joint de strate, indique parfaitement celle du pendage qui remonte au nord-nord-est sur la partie est du synclinal. [Nicolas Faure]

e) La Galerie des Sandales et le Chemin de l'eau

A partir de la vire des Petits Fours, 100 mètres avant le P45 qui donne accès à la galerie du Schnord et au niveau d'un grand bassin de décantation bordant le précipice, une belle petite conduite forcée très sèche descend en serpentant doucement. Après un franc coude à gauche, le plafond se relève légèrement et l'on voit sur la gauche arriver une galerie très basse qui repart vers la vire des Petits Fours.

Après 150 m, on arrive à une petite salle où demeurent quelques vestiges datant de l'époque de l'exploitation minière. On retrouve notamment des cordes, des sandales et une échelle de bois, le tout est près de tomber en poussières. Au-delà de cette petite salle, la galerie continue. D'abord haute de quatre mètres, elle semble subitement se terminer et il faut passer au raz du plafond. Pour une raison qui nous échappe, il reste ainsi quelques endroits où le remplissage n'a pas été exploité.

Le long de cette galerie, on constate aussi que les rognons de silex régulièrement disposés par la nature ont été consciencieusement éclatés pour en extraire le coeur. Au détour d'un coude, un superbe dragon et quelques autres animaux symboliques ont été dessinés au noir de fumée.

A 450 m de la vire des Petits Fours, on arrive à un carrefour. A droite part un méandre aval fossile, c'est la Route du Travail. A gauche commence une diaclase très rectiligne qui prolonge la galerie des Sandales sur 400 m au nord avant d'arriver dans une petite salle de 5x8. Là, une réserve d'eau creusée au sol accueille l'extrémité d'un tuyau de bambou descendant tout droit d'une coulée de calcite fossile. En haut de cette coulée de calcite de 12 mètres, c'est le Chemin de l'Eau. Cette galerie méandriforme de 1 à 2 mètres de large sur 3 à 12 mètres de haut serpente sur 400 mètres vers l'est, file ensuite plein nord sur 300 mètres avant de rencontrer une faille orientée nord-ouest, obturée par une coulée de calcite. Un petit ruisselet emprunte ce méandre sur 200 m. Les aménagements : sentiers, réserve d'eau, fours, sont tous situés en aval de la perte de l'actif située à 400 m en amont de la coulée de calcite.

f) La galerie Ouest

Elle s'ouvre à l'ouest et en contrebas de la grosse galerie fossile, à 550 m au nord du siphon. Le sol est tout d'abord jonché de pierres et de gros blocs, de grands talus remontent jusqu'aux parois. Des gros décanteurs à nitrates inachevés de 5 m à 7 m de diamètre ponctuent la progression. Après 350 m de progression, la galerie est résolument orientée sud-ouest. Son sol d'argile sèche est plat et le lit d'un petit ruisseau y serpente, bientôt bordé de belles concrétions. A 700 m, une petite salle concrétionnée, formée à l'occasion d'un double coude, marque un nouveau changement : il faut à nouveau progresser sur des cailloux et de bloc en bloc jusqu'à la salle terminale au sommet de laquelle cascade un petit actif de quelques litres par seconde. A moins de vouloir faire une escalade artificielle de 60 m pour remonter cette rivière, cette galerie sans courant d'air notable est à considérer comme terminée (altitude 944 m). [Jean Bottazzi]

"BOTTAZZI, Jean; LI, Po; FAURE, Nicolas; SANSON, Eric; BOUGNOL, Aymeric"
Spelunca Mémoires, n° 30 : Voyages en terre chinoise tome 2 : Chapitre 2
Analyse :
Au nord du Guizhou (Chine), Zheng'an est un district rural pauvre de 2 595 km2 dont l'altitude varie de 400 à 1800 m. En 2004 et 2005, nous y avons exploré 4 secteurs : - Le synclinal permien de Fuyan avec le réseau de Mawandong, 17 km, ses galeries atteignant 6000 m2 de section et ses vestiges d’exploitation de nitrates. - Le synclinal permien de Banzhu avec la très esthétique grotte Shihuiyaodong (568 m). - Le plateau cambrien de Shipin avec la grotte de Longnudong (1086 m). - La grotte de Shilaohudong, sur le district de Shijin (412 m). Au moyen de cartes, topos et photos, nous illustrons la description de ces karsts dont l'exploration ne fait que commencer. (Author, BJ).

15859 caractères - Lu 98 Fois

Bibliographie 1



BOTTAZZI, Jean; BARBARY, Jean-Pierre; HUGON, Bruno (2011)
Spelunca Mémoires, n° 35 (2011) : 306 p. 300 photos, 135 topos, 14 cartes (ISBN 978-2-900894-18-7)
Voyages en terre chinoise tome 3 : Expéditions spéléologiques franco-chinoises du P.S.C.J.A. de 2006 à 2010.

Les résultats traités dans cet ouvrage rendent compte des travaux effectués au cours de six expéditions du P.S.C.J.A., toutes agréées par la Fédération Française de Spéléologie, s’étant déroulées de 2006 à 2010, ainsi que d’explorations réalisées sur la même période en marge de ces expéditions. Ce sont en tout plus de 186 km de grottes inédites, principalement situées dans la province du Guizhou. 278 cavités sont citées, dont 253 le sont pour la première fois. Après quelques clefs de lecture et le résumé des expéditions ayant permis toutes ces découvertes, les résultats de ces expéditions sont présentées en 11 chapitres. (JB).
Source :


Images 185



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Topographie 2



topographie Mawangdong 麻王洞
Source : Gkc
topographie Mawangdong 麻王洞
Source : Gkc

Expédition 6


Cette grotte a été identifiée ou explorée au minimum par cette (ces) expédition (s) :




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